Alexandre Fischer a rapidement confirmé son importance pour Bayonne lors de son retour à la compétition face aux Stormers (17-26). Malgré une récente commotion, le troisième ligne a retrouvé ses automatismes avec une précision remarquable, disputant 45 minutes intenses ponctuées d’une défense étouffante.
Plaquages puissants, déplacements impeccables et une agressivité parfaitement maîtrisée, Fischer a imposé son rythme dès ses premières interventions. Grégory Patat, entraîneur bayonnais, l’a résumé dans Sud-Ouest : « Il n’a vraiment pas été marrant… Il a découpé… Je me souviens d’un ou deux plaquages très appuyés. Ce qui est positif, c’est qu’on a été patients avec sa commotion… Il a fait 45 minutes de très bon niveau. »
Le staff a choisi la prudence dans la gestion de son retour. « Il fait partie des joueurs importants… J’ai préféré gérer son retour au jeu plutôt que d’aller faire n’importe quoi », explique Patat. Un choix cohérent pour un élément clé, revenu progressivement après plusieurs jours d’observation.
Arthur Iturria, ancien coéquipier à Clermont et capitaine de Bayonne, ne cache pas son admiration : « Fisch’, il a le niveau international… Il l’a encore montré ce soir (vendredi), que ce soit dans ses impacts, dans sa qualité de déplacement… On voit que ce niveau-là ne le change pas trop pour lui… C’est un joueur très important pour nous… Je pense que tout le monde sera d’accord avec moi : il a largement le niveau pour être là ou même en équipe nationale. »
Avec le retour de Fischer, Bayonne respire. Et l’équipe en voit déjà les bénéfices, son visage se transformant sous l’impulsion de ce leader retrouvé.






