Le Stade rochelais s’apprête à vivre une semaine hors du commun. Pour préparer son deuxième match de Champions Cup, les Maritimes se sont envolés vers Le Cap, où ils affronteront les Stormers samedi à 14 heures.
Ce déplacement long et éprouvant, tant sur le plan physique que mental, est pourtant perçu par le club comme un atout plutôt qu’une contrainte.
### Un voyage assumé pour éviter de le subir
Depuis l’arrivée des franchises sud-africaines en compétition européenne, les équipes doivent s’habituer à ces trajets de plus de dix heures. Plutôt que d’opter pour un départ à la dernière minute, La Rochelle a choisi de s’installer sur place pour toute la semaine, à l’image de l’UBB la semaine précédente.
Le capitaine Grégory Alldritt résume l’état d’esprit du groupe dans Midi Olympique : « Bien sûr qu’aller en Afrique du Sud c’est compliqué mais maintenant, le déplacement est acté. Donc, soit on le subit, soit on le vit. »
Pour lui, l’enjeu dépasse le seul cadre sportif : c’est aussi une véritable aventure humaine qui renforce la cohésion du groupe.
### « Une belle semaine au soleil »… mais un énorme défi sportif
Au Cap, les Rochelais vont devoir s’adapter à un environnement exigeant : chaleur, adversaires puissants et ambiance particulière. Alldritt exhorte l’équipe à voir cette expérience comme une opportunité plutôt qu’un obstacle.
« Il y a des joueurs de 18, 19 ans qui vont partir une semaine en Afrique du Sud jouer un match de Champions Cup face aux Stormers. Si on ne jouait pas au rugby, ce sont des choses qu’on ne ferait pas dans notre vie. Ça va être une belle semaine au soleil, il faut essayer de trouver un peu de dynamisme pour jouer un match lors duquel on n’a clairement rien à gagner. Les Stormers montrent un très bon niveau depuis le début de la saison. Il faut y aller libéré en mettant énormément d’intensité dans tout ce qu’on fait et on verra bien ce qu’il se passe. Il y aura une belle équipe, une équipe affamée. »
Cette approche décomplexée illustre la volonté du club de demeurer ambitieux, malgré un début de saison en dents de scie.
### Chaleur, rythme et adversité : un match exigeant
La Rochelle sait que jouer en Afrique du Sud sollicite une énergie colossale.
Alldritt explique clairement : « Un match en Afrique du Sud c’est une débauche d’énergie folle. Tu joues face à des athlètes, sous 30 degrés… Il va falloir récupérer un maximum du voyage et engranger un maximum d’énergie pendant la semaine. De toute façon, ce n’est pas sur les deux ou trois entraînements qu’il va y avoir là-bas que tu crées ton rugby. Notre rugby, on l’a, on est à l’entraînement depuis le 14 juillet. »
Portés par cet état d’esprit, les Rochelais espèrent réaliser un coup d’éclat au Cap et poursuivre leur course à la qualification en Champions Cup.







