L’adjoint de Clermont, Frédéric Charrier, s’est confié à La Montagne après la lourde défaite concédée contre les Saracens en Champions Cup samedi dernier (47-10).
Il analyse ce revers en pointant les difficultés rencontrées sur le terrain synthétique. « On savait qu’il fallait démarrer fort sur ce terrain synthétique. On avait l’expérience du match de Lyon dans la tête, donc on fait plutôt une bonne entame même si on est dominé. À la fin de la première mi-temps, on a payé un peu cette domination sur les 10 dernières minutes où je regrette qu’on ait pris ces trois essais. Le match change complètement. »
Charrier souligne l’impact de ces essais encaissés juste avant la pause : « Si on tourne à la mi-temps à 7-0, ce n’est pas la même. Donc là, évidemment, avec quatre essais à la pause, c’est devenu plus compliqué. Après, il n’y avait pas assez de précision dans notre jeu, que ce soit en attaque ou en défense, pour arriver à rivaliser avec cette équipe. Il y a eu une remise en cause de la part du staff et de l’ensemble du groupe parce que la prestation qu’on a livrée ne nous va pas, ne nous correspond pas. »
Le regard se porte désormais sur la prochaine rencontre face à Sale, prévue samedi. Charrier met en garde : « Oui, c’est une équipe très agressive avec les frères Curry en troisième ligne. C’est une formation basée sur le combat, avec Ford en 10 qui met beaucoup de jeu au pied. Ils sont très forts sur ligne d’avantage, très agressifs sur le jeu au sol. »
Il insiste sur la nécessité pour Clermont de se retrouver collectivement : « Cela fait plusieurs semaines qu’on n’arrive pas à se retrouver sur nos points forts. Ceux qui nous ont permis de faire des bons matchs depuis le début de la saison. On n’a pas réussi à le faire depuis la reprise contre Lyon, après la coupure. On a besoin de se retrouver, de retrouver du monde sur le terrain et de retrouver une notion d’équipe pour faire un bon match. »
Enfin, il évoque le retour attendu de nombreux joueurs dans le groupe, une bouffée d’oxygène pour le club. « Déjà, cela nous permet de retrouver un travail de meilleure qualité aux entraînements avec des joueurs qui vont se tirer la bourre. Il faut qu’il y ait du monde qui ait cette envie de jouer pour que cela tire tout le monde vers le haut. Plus on a de joueurs à l’infirmerie et plus on tire le groupe vers le bas. On a besoin de retrouver un effectif au complet pour faire de bons entraînements, progresser et retrouver notre niveau chaque jour. »







