Le mercato 2025-2026 livre déjà ses premiers enseignements, révélant des recrues qui confirment les attentes et d’autres qui peinent à s’imposer.
Parmi les signatures les plus marquantes, un nom domine : celui d’Harry Plummer. À l’inverse, certaines arrivées prestigieuses comme celles de Gaëtan Barlot ou Zach Mercer déçoivent par leur manque d’impact.
Selon Midi Olympique, qui dresse le bilan des top et flops de la saison, Harry Plummer est incontestablement « le coup de génie du marché ». Arrivé dans une relative discrétion cet été, ce demi d’ouverture néo-zélandais de 27 ans, seulement une fois sélectionné avec les All Blacks, a transformé Clermont. Recommandé par Vern Cotter, son ancien entraîneur aux Auckland Blues avec qui il a remporté le Super Rugby 2024, Plummer s’est rapidement imposé comme le maître d’orchestre de l’ASM. Son influence a permis à Clermont de se repositionner dans la course aux demi-finales du Top 14, un objectif espéré depuis 2019.
Derrière lui, deux recrues du Racing 92 font partie des réussites inattendues. Nathan Hughes, 34 ans, loin de la retraite, apporte puissance et expérience à un club en pleine reconstruction. Ugo Seunes, 25 ans, réalise la sensation de ce début de saison. Après être passé de la Nationale à Aurillac, puis au Racing, il remplace brillamment les départs de Farrell et Tedder, s’affirmant comme l’une des révélations françaises. Reste à voir s’il pourra maintenir ce niveau de performance, notamment pour soutenir un autre jeune Racingman, Léo Carbonneau, qui connaît une adaptation plus difficile.
Les déceptions de ce début de saison sont incarnées par Léo Carbonneau, Gaëtan Barlot et Zach Mercer. Si le potentiel de Carbonneau est indéniable, l’ex-Briviste peine à gérer le tempo et la stratégie exigés à son poste de demi de mêlée, où la précipitation nuit à ses performances dans un club ambitieux. En tête des déceptions, Gaëtan Barlot symbolise les difficultés rencontrées par Bordeaux à intégrer rapidement ses nouveaux leaders ; l’international souffre à retrouver son dynamisme passé. Quant à Zach Mercer, il traverse à Toulon une période bien loin de son niveau affiché à Montpellier, posant la question de sa capacité à redevenir un joueur dominant. Ce cas illustre qu’un transfert ne garantit jamais la continuité dans le statut.
À mi-saison, ce mercato confirme une règle immuable : « les plus grosses surprises ne sont pas toujours là où on les attend », et le Top 14 reste un championnat où « briller demande autant d’adaptation que de talent ».







