Ce samedi, le Stade Toulousain affrontera Glasgow en Écosse lors de la deuxième journée de la Champions Cup. Une rencontre attendue, sur une pelouse synthétique, qui promet un défi particulier pour les Rouge et Noir.
En conférence de presse, Paul Costes, trois-quarts centre toulousain, s’est livré sans détour sur sa situation au sein de l’équipe et les enjeux du match.
Interrogé sur sa capacité à enchaîner les matchs, il répond avec franchise : « Ouais, enchaîner… Si être remplaçant, c’est enchaîner, oui, effectivement, j’enchaîne. Je profite de quelques occasions, notamment avec « Barass » (Pierre-Louis Barassi) et « Choco » (Santiago Chocobares) qui sont out pour le moment, et j’ai eu la chance d’être aligné pour la troisième fois consécutive, donc ça fait du bien. » Il confie également retrouver des sensations : « Ça fait du bien, ça fait longtemps que je n’avais pas enchaîné comme ça. Plus j’engrange des matchs, mieux je me sens, comme n’importe quel joueur. Je me sens de mieux en mieux. Et j’espère que le terrain de ce week-end nous permettra de toucher beaucoup de ballons et de bien s’amuser. »
Le joueur met en lumière la rude concurrence qui règne au sein du club : « Maintenant, on fait face à une forte concurrence au Stade, comme nulle part en fait. Il n’y a aucun club qui a autant de concurrence qu’ici. Qui plus est, il y a un international de plus encore à mon poste (Kalvin Gourgues, NDLR). Donc forcément, on est dans un domaine ultra concurrentiel. Donc les performances sont ultras importantes, ultra scrutées et dans les moindres détails. Cela nous laisse encore moins de temps pour faire des erreurs et moins de marge de manœuvre. » Cette pression constante renforce son exigence personnelle : « Donc on a intérêt à être très performants et du moins très concentrés sur notre jeu pour potentialiser au maximum notre niveau du moment. Donc c’est sur ce quoi j’essaie de me concentrer. Même quand je fais des rentrées de 20 à 25 minutes, c’est compliqué quand on est remplaçant. La préparation est toujours différente et on ne sait jamais quand on va rentrer. Donc c’est un peu plus complexe. En ayant la chance de démarrer, on a plus la chance de se préparer à un match plus long et un temps de jeu plus important. Donc la préparation est un peu plus simple, mais en tout cas, chaque fois que je suis sur le terrain, il y a cette volonté de ne rien laisser passer, de potentialiser toutes les actions et de maximiser mes chances de faire une bonne prestation. »
Sur le défi que représente le match contre Glasgow, il souligne l’aspect singulier du terrain : « Déjà, le synthétique, c’est une surface un peu plus complexe que l’herbe. Il y a un côté bénéfique parce que ça joue plus, parce qu’on s’écrase moins. Généralement, les matchs sur synthétique, ça joue un peu plus. Maintenant, avec la pluie, ça va forcer les rebonds, ça va forcer un peu le côté imprévisible. À voir comment ça se passera. J’espère qu’il ne pleura pas trop non plus. On sait que Glasgow, c’est une équipe très joueuse. Je crois qu’ils avaient sorti une stat en début de semaine : les équipes adverses sont quasiment à 300 plaquages contre eux. C’est beaucoup. Espérons que la pluie ne freine pas ce jeu parce que ça peut être hyper intéressant d’avoir autant d’actions. »
Enfin, Paul Costes conclut sur sa préférence pour la pelouse synthétique : « Oui, bien sûr. Moi, en fait, plus j’ai de mètres à parcourir, mieux je me sens. Je ne suis pas le plus costaud mais du coup, mon avantage, c’est que je cours un peu plus. Donc forcément, ces surfaces, ça me plaît un peu plus. Maintenant, si c’est annihilé par la pluie, ce sera moins productif que ce que je l’espère. »
Un match sous haute tension attend donc le Stade Toulousain, où la combativité et l’adaptation sur terrain synthétique seront déterminantes face à une équipe de Glasgow réputée pour son jeu audacieux.







