Après des semaines de suspense, l’Aviron Bayonnais peut enfin souffler : Gerard Fraser, l’adjoint phare de Grégory Patat, reste au club pour une longue durée.
Responsable de l’animation offensive et figure incontournable du staff basque, le technicien néo-zélandais a finalement accepté de prolonger son contrat, après avoir décliné trois propositions. C’est L’Équipe qui révèle ce lundi soir cette décision qui met fin à une incertitude pesante.
Un entraîneur très courtisé, Fraser avait suscité l’intérêt de plusieurs clubs du Top 14, avec deux offres concrètes en poche. À Bayonne, son rôle est central dans le style de jeu séduisant que développe l’équipe depuis l’arrivée de Patat. Cette importance explique les négociations intensives menées par la direction.
Après trois refus, la quatrième proposition a fait mouche : un contrat de quatre ans, valide jusqu’en 2030, assorti d’une légère revalorisation salariale. Ce type d’engagement long est rare dans le rugby professionnel et souligne la volonté nette du club de préserver ses cadres techniques.
Un alignement contractuel pour le moins surprenant caractérise ce staff qui avance à plusieurs vitesses. Tandis que Fraser est lié à Bayonne jusqu’en 2030, Patat ne figure que jusqu’en 2028. Cette différence reflète la confiance singulière accordée au numéro deux.
Autre pilier du groupe, Loïc Louit, préparateur physique en chef, a lui aussi renouvelé pour une année seulement, jusqu’en 2027. Cette disparité ne doit rien au hasard : Bayonne prépare déjà l’arrivée de Thibault Giroud, actuel responsable de la performance à l’UBB, qui devrait rejoindre le club basque à l’issue de son contrat en 2027. Selon plusieurs sources, Giroud signera un contrat long de quatre à cinq ans, préparant une relève planifiée au sein du staff.
La confirmation de la prolongation de Fraser envoie un signal fort au vestiaire. Très proche des joueurs et du staff, il est une pièce clé que le club ne voulait pas perdre, malgré la concurrence importante. Le président Philippe Tayeb a su verrouiller ce technicien, indispensable à la réussite récente de l’équipe.
Dans un Top 14 où la stabilité des entraîneurs est un atout précieux, Bayonne sécurise ainsi l’un de ses cerveaux techniques majeurs, même si la construction du staff pour les saisons à venir demeure atypique et soulève encore des questions.







