Un dossier crucial agite actuellement la Ligue Nationale de Rugby : la révision du salary cap du Top 14.
Ce sujet, au cœur des échanges entre présidents ces dernières semaines, ne sera pas soumis au vote de l’assemblée générale. Pourtant, il s’annonce comme l’un des projets les plus structurants pour l’avenir du rugby professionnel français.
À ce jour, le plafond salarial est fixé à **10,7 millions d’euros par club**. Selon Midi Olympique, ce seuil pourrait bientôt être relevé. Les discussions menées lors des ateliers d’octobre et novembre convergent vers une augmentation à hauteur de **11 millions d’euros**, une proposition que la LNR prévoit de soumettre au comité directeur en février 2026.
Mais la réforme ne se limiterait pas à un simple ajustement chiffré. Une dégressivité des crédits accordés aux internationaux est également envisagée. Cette mesure vise à réduire les disparités entre clubs disposant d’un grand nombre d’internationaux et ceux qui en ont moins. L’objectif est de rendre la compétition plus équilibrée.
L’ambition affichée est double :
– élargir les effectifs pour mieux gérer les charges de match et les temps de jeu
– rééquilibrer la compétition en limitant l’avantage économique des clubs dotés d’un important vivier d’internationaux.
Certaines équipes souhaitent voir cette réforme appliquée dès la saison 2026-2027, tandis que d’autres plaident pour un report d’une année. La décision finale appartient désormais à la LNR, qui doit calibrer ce chantier appelé à redéfinir durablement l’économie du championnat.
Affaire à suivre…







