Pau s’est lourdement incliné sur la pelouse de Bristol ce dimanche soir, lors de la 2e journée de la Champions Cup. Une défaite cinglante et inattendue pour les Béarnais, qui ne s’attendaient pas à repartir d’Angleterre les valises chargées de défaites.
Interrogé par Sud-Ouest, le manager Sébastien Piqueronies n’a pas caché sa déception, évoquant « une belle tarte dans la gueule » après cette déconvenue.
Il dresse un constat sans détour : « Collectivement, il y avait une équipe bien plus forte que l’autre. Et ça, finalement, c’est de ma responsabilité. J’assume l’écart collectif entre les deux équipes. Mais je pense que le plus important, c’est que chacun des joueurs alignés aujourd’hui soit au niveau de l’intensité individuelle attendue dans cette compétition. Ça doit être un moment d’apprentissage sérieux pour nous. Ce n’est pas l’engagement que je remets en cause. »
Le coach insiste sur le manque de précision malgré une énergie visible : « Je trouvais que mes joueurs avaient de l’énergie mais peu de précision. Et j’ai trouvé qu’une équipe a joué un rugby en avançant, avec des gestes techniques simples mais sur un rythme effréné. Et l’autre a eu du mal à réussir ces choses simples. J’ai le souvenir qu’on se rapproche comme d’habitude souvent de la ligne, mais j’ai cette frustration et cette déception de voir qu’on n’est pas capables de la franchir. »
Pour Piqueronies, cette défaite, « une énorme claque », doit servir de leçon dans la longue progression de l’équipe. « Ça fait partie de notre chemin, c’est évidemment une énorme claque, quelque chose qu’on n’avait pas prévu ni anticipé. Mais ça fait partie de notre chemin. On bosse ensemble depuis le mois de juillet, on a des ambitions fortes, on veut tous terriblement progresser. Et au regard de ça, du niveau de jeu que l’on espère être le nôtre, c’est sûr que c’est un coup d’arrêt, une belle tarte dans la gueule. Mais on va l’assumer, moi le premier. »







