À seulement 23 ans, Sacha Feinberg-Mngomezulu poursuit son ascension fulgurante. L’ouvreur sud-africain, déjà devenu un pilier des Springboks cette saison, a prolongé son contrat avec la franchise des Stormers, basée au Cap, jusqu’en 2029.
Cette annonce marque un tournant pour la formation sud-africaine qui sécurise l’un des espoirs les plus brillants du rugby mondial. Déjà international à 19 reprises et auteur de 172 points, Feinberg-Mngomezulu a confirmé son statut d’élite en remportant notamment le dernier Rugby Championship et en terminant la tournée de novembre invaincu avec les doubles champions du monde en titre.
Dans un communiqué, le joueur a réaffirmé son attachement à la province du Cap et ses ambitions pour l’avenir :
« Le Cap, c’est chez moi. J’ai grandi en supportant cette équipe et je sais ce que cela représente pour les gens d’ici. Il y a toujours de l’engouement et de l’intérêt quand les choses commencent à bien se passer, mais ce que nous avons ici – l’équipe, les entraîneurs, le lien avec nos supporters – est exceptionnel. L’ambition est claire avec le Projet 2029, et je veux participer à ce que nous construisons et à la direction que nous prenons. Je suis enthousiaste pour l’avenir et impatient de voir ce que nous pouvons accomplir ensemble. »
Sur le terrain, Feinberg-Mngomezulu a impressionné. En septembre dernier, face à l’Argentine, il a inscrit 37 points, dont trois essais, huit transformations et deux pénalités, établissant un nouveau record pour la sélection sud-africaine. Il a ainsi dépassé Percy Montgomery, qui avait marqué 35 points contre la Namibie lors de la Coupe du monde 2007.
Cette fin d’année a consacré la montée en puissance de l’ouvreur : le site Rugby Pass l’a désigné meilleur joueur du monde, devançant notamment Antoine Dupont. Un signe éclatant de reconnaissance à l’international pour un joueur qui occupait encore la 47e place du classement en décembre 2024.
Avec cette prolongation jusqu’en 2029, les Stormers affichent clairement leur ambition : le futur du rugby sud-africain se construit au Cap, autour d’un ouvreur déjà entré dans une autre dimension.







