L’Aviron Bayonnais poursuit sa restructuration interne en sécurisant des membres clés de son staff tout en préparant plusieurs changements majeurs pour les saisons à venir, notamment autour de la touche et de la mêlée.
La prolongation de Gérard Fraser, déjà évoquée la semaine dernière, a été officiellement confirmée ce lundi. Le bras droit de Grégory Patat, en poste depuis plusieurs saisons, a signé un nouveau contrat de quatre ans avec le club basque, le liant ainsi jusqu’en 2030. « Une marque de confiance forte » pour le technicien néo-zélandais, qui occupe une place centrale dans l’organisation sportive ciel et blanche, en parfaite continuité avec le projet à long terme voulu par la direction.
Autre dossier réglé : celui de Loïc Louit. Le préparateur physique, dont le contrat arrivait à expiration, a prolongé d’une saison supplémentaire et restera en poste jusqu’en 2027. À l’issue de cette échéance, il passera le relais à Thibault Giroud, actuellement à Bordeaux et attendu prochainement à Jean-Dauger. Ce dernier a déjà signé un pré-contrat et prendra officiellement ses fonctions à Bayonne en 2027, dans le cadre d’une transition anticipée et maîtrisée.
Les ajustements ne s’arrêtent pas là. La direction a décidé de ne pas renouveler le contrat de Stéphane Barberena, spécialiste de la touche, et travaille activement à son remplacement. Selon Sud-Ouest, deux profils ont été sondés pour ce poste : Baptiste Chouzenoux, encore joueur mais désireux de prolonger sa carrière, et Jean Monribot, ancien troisième ligne devenu entraîneur des Espoirs. Ce dernier serait en pole position pour intégrer le staff professionnel.
Un autre chantier se profile en mêlée. Joël Rey quittera ses fonctions actuelles pour devenir directeur de la performance du centre de formation, contraignant le club à lui trouver un successeur dans les plus brefs délais.
Fait notable, toutes ces décisions ont été prises sans consultation directe de l’entraîneur principal, Grégory Patat. Cette gestion verticale assumée par la direction témoigne de sa volonté de remodeler le staff selon sa propre vision, dans un contexte sportif particulièrement exigeant.
À Bayonne, l’hiver s’annonce donc intense en coulisses. Si le terrain reste la priorité, c’est bien dans les bureaux que s’écrit actuellement une partie majeure de l’avenir du club.







