Le manager de Castres, Xavier Sadourny, s’est confié à Midi Olympique au lendemain du déplacement de son équipe à Montpellier. Malgré la défaite, il souligne la valeur du point de bonus défensif ramené de ce choc face à un concurrent direct pour la qualification.
« Oui, c’est positif. Après, forcément, il y a toujours un peu de frustration quand, à quatre ou cinq minutes de la fin, nous sommes en passe de gagner le match en étant devant », reconnaît-il. « Mais oui, ça reste un point positif parce que c’est un point pris à l’extérieur contre un concurrent direct à la qualification. On verra si on a gagné un point ou si on a perdu trois un peu plus tard dans la saison. Tous les points vont compter, le championnat est très serré cette année. »
L’ancien international estime que cette défaite ne constitue pas un coup d’arrêt pour son équipe, notamment grâce à la solidité affichée en conquête. « Nous avons perdu contre Montpellier mais nous avons quand même montré de la solidité, notamment sur notre conquête. On jouait l’un des plus gros paquets d’avants du championnat et nous avons bien rivalisé. Nous allons beaucoup mieux dans ce secteur depuis la reprise du championnat. »
Il rappelle aussi les circonstances difficiles du déplacement : « Nous avions deux jours de récupération de moins par rapport à Montpellier et nous avons joué la Champions Cup alors que les Héraultais jouaient la Challenge Cup, où l’investissement physique et mental n’est pas le même. Dommage que nous n’ayons pas su mettre un peu plus de vitesse à notre jeu pour déplacer cette équipe car nous aurions peut-être pu faire encore mieux. »
Déjà concentré sur le prochain rendez-vous face au LOU, Sadourny prévient : « On sait qu’on va jouer une des meilleures équipes du championnat. Avec tous leurs joueurs, leurs internationaux, ils ont de sacrées individualités. Mais on se concentre sur nous, il faut qu’on avance dans notre championnat, qu’on avance dans notre rugby. »
En cette période hivernale et au cœur d’une saison exigeante, le manager tarnais insiste sur la nécessité de maintenir la motivation et de sortir de la routine. « On est en plein hiver, ça fait un petit moment qu’on a repris, même s’il y a eu une coupure il n’y a pas longtemps. Il y a des moments dans les saisons où il faut arriver à trouver d’autres leviers pour stimuler les joueurs parce que les saisons sont longues, et puis il y a des moments où tu es un peu moins bien. Je sens qu’on ronronne un petit peu. »
Pour relancer son groupe, il mise sur de petits ajustements : « Des fois, il ne faut pas changer grand-chose pour nous stimuler. Il y a beaucoup de routine dans un avant-match de rugby pro. Les matchs se suivent, souvent à la même heure. Nos échauffements sont toujours les mêmes, les protocoles sont souvent les mêmes. Des fois, de changer un tout petit truc, ça nous met un petit coup de « boost » et ça fait du bien. »







