Clermont traverse un début de saison difficile. L’équipe auvergnate peine à se rapprocher du top 6 et peine à convaincre sur les terrains du Top 14.
À l’approche du match contre l’UBB ce samedi soir, la tension monte. Le manager Christophe Urios a subi les critiques des supporters, mais aussi d’anciens joueurs du club comme Fritz Lee. Après la victoire de Clermont face aux Girondins (34-19), Urios a saisi l’occasion pour répondre à ses détracteurs.
« On était attendus au tournant, j’étais attendu au tournant. C’est une bonne réponse contre une équipe qui était en pleine confiance, pas facile à jouer, et dans des conditions difficiles. Je trouve qu’on a fait un match comme il y a longtemps que l’on n’en avait pas fait, et notamment depuis la reprise de novembre. Mais avant de parler de rugby, on parle d’hommes. Et aujourd’hui, j’ai vu un match d’hommes. Ça, c’est le plus important pour moi. »
Le manager n’a pas caché son agacement face aux critiques et à la pression subie la semaine passée : « C’était une semaine spéciale, courte. Un rendez-vous spécial. Ça ne m’a pas fait mal (les critiques). Je suis habitué, je connais. Mais tous ces révolutionnaires qui veulent parler de Clermont, j’aimerais juste leur faire un état des lieux de ce que j’ai rencontré il y a trois ans. Mais je ne sais pas ce qu’ils ont fait eux dans le club. C’est bien joli de critiquer, mais ce n’est pas le moment de parler de ça. Je m’en occuperai, et rapidement. Mais aujourd’hui, j’ai juste envie de dire que je suis fier de mes joueurs, et de leur dire merci. On va passer une bonne semaine. J’aurai moins de textos un peu désagréables et provocateurs ce soir. Il y en a eu, et des fois c’est incroyable. »
Concernant la victoire contre l’UBB, Urios se montre confiant : « On se rapproche, oui. Mais on ne l’avait jamais perdu de vue (cet objectif de se rapprocher du top 6). En écoutant les ragots, on avait l’impression de ne pas avoir gagné un match, d’être loin de tout. C’est vrai qu’on ne fait pas une bonne reprise en novembre. On savait que l’on n’était pas bons. Mais il y a eu neuf matches avant. Et ça, je trouve que c’était dégueulasse. Il y a des gens qui sont les champions du monde pour nous diviser, mais aujourd’hui, la réponse a été forte. Notamment des leaders, des joueurs, et ça c’est le plus important. »
Christophe Urios a ainsi fermé la porte aux critiques en soulignant la solidité retrouvée de son équipe, promettant une réaction rapide face à ceux qui veulent déstabiliser le club.
À visionner :
« Je ne sais pas ce qu’ils ont fait pour le club » 🎙
Le manager est revenu sur une semaine marquée par les critiques après la défaite à Perpignan. #ASMUBB
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