Battus 35-33 à Pau, les Montpelliérains ont tenu tête à la Section jusqu’au bout. La reconstruction du MHR progresse, et le Top 6 reste à portée de main.
Montpellier repart du Hameau avec un point de bonus défensif et plusieurs signaux encourageants. Longtemps accroché, le MHR a résisté au dauphin du Stade Toulousain avant de céder d’un souffle (35-33). À mi-saison, Joan Caudullo dresse un bilan plutôt positif. Neuvième au classement, le club languedocien n’est qu’à un point du quatrième, le Stade Français, restant ainsi dans le sillage des équipes ambitieuses.
« Notre phase aller est plutôt positive, mais il manque encore des points. Je pense à ce match contre Clermont… et au nul à Montauban… Ces deux rencontres font tache. Sans ça, on serait mieux au classement », confie le manager à Midi Olympique. L’objectif est clair : intégrer le Top 6. La réception de Bayonne, sixième, ce dimanche pourrait bien être la clé pour y parvenir.
Mais Caudullo rappelle aussi le chemin accompli. « Il y a deux ans, nous étions 13e, à deux doigts de descendre. Il faut construire des projets viables, et Pau en est un bel exemple. Cette équipe est complète… malgré les absents. » Un constat partagé par Sébastien Piqueronies : « Ce Montpellier, avec ce jeu d’hiver, reste une drôle d’équipe. »
Sur le terrain, l’engagement des avants montpelliérains a été solide, mais la défense a montré ses limites. « Le jeu exceptionnel des trois-quarts de la Section nous a mis trop de fois en difficulté », regrette Caudullo. Avec huit franchissements encaissés et des percées répétées de Boirie (7 défenseurs battus), Arfeuil et Mondinat (4 chacun), cela aura pesé lourd dans la balance.
« Nos sorties de camp nous ont mis dans le dur. À chaque fois qu’on revenait, je sentais que c’était le bon moment, mais on a encore une problématique de suffisance », admet le manager. La phase retour dira si Montpellier a véritablement amorcé sa montée vers le haut du tableau.







