À Jean-Dauger, l’Aviron Bayonnais continue d’impressionner, inscrivant désormais 21 matchs consécutifs sans défaite à domicile. Bien plus qu’une simple série, ce record est devenu un véritable phénomène. Sur le terrain, ce ne sont pas seulement quinze joueurs qui évoluent, mais une armée de milliers de supporters qui les pousse sans relâche.
Ce samedi, malgré une intense pression physique et une domination prolongée du pack adverse, surnommé les Soldats Roses, Bayonne a su puiser dans ses ressources pour renverser une rencontre qui semblait lui échapper. La délivrance est survenue dans les dernières secondes, lorsque Lucas Paulos « s’arrache » pour aplatir l’essai capital, transformé par Joris Segonds. Le stade a alors explosé de joie, offrant une scène désormais familière, mais toujours aussi euphorique. Bayonne résiste, s’accroche, et frappe au moment décisif, telle une équipe de boxeurs au bord du knockout.
Entré en cours de match, Ewan Johnson révèle la pression intense qui pèse dans ces fins de rencontre, aussi excitantes pour les spectateurs qu’angoissantes pour les joueurs. Il confie à Midi Olympique : « Les fins de matchs, comme ça, sont peut-être agréables à regarder pour le public, mais en tant que joueur, ce n’est pas très agréable à jouer. La pression est folle… »
« Ce résultat montre qu’on a un groupe très soudé, qui se bat toujours jusqu’à la fin. Mais nous devons tuer les matches beaucoup plus tôt. À deux minutes du coup de sifflet final, on se dit que, peut-être, c’est aujourd’hui que nous allons tomber, mais cette pensée ne dure que dix secondes et la détermination repart de plus belle. Nous sommes tous des compétiteurs, nous voulons tous gagner. Mais nous n’avons surtout pas envie de perdre devant le public Bayonnais. »
Grâce à cette victoire arrachée avec cœur, l’Aviron Bayonnais réintègre le top 6 du classement, porté par un public fidèle et passionné qu’il refuse de décevoir.








on peut gagner et décevoir quand meme dans le jeu … il n’y a que la victoire qui compte ? Peut etre ………..