Quatre ans après les faits, le licenciement pour faute grave d’Alofa Alofa est devenu incontestable. Le 13 novembre, la chambre sociale de la cour d’appel de Pau a confirmé la décision prise en 2023 par le conseil des prud’hommes de Bayonne : « le licenciement pour faute grave d’Alofa Alofa était légitime ».
L’ancien trois-quarts centre australien, écarté de l’Aviron Bayonnais en novembre 2020, contestait cette décision. Mais comme le rapporte Sud-Ouest, il vient une nouvelle fois d’être débouté.
Les faits remontent au 14 novembre 2020. Non retenu pour un match contre Montpellier, Alofa Alofa s’était présenté en tribune, « en état d’ébriété », alors que le stade était vide en raison des restrictions liées à la Covid-19. Selon le dossier, le joueur avait « tenu des propos agressifs et menaçants » envers plusieurs personnes présentes. Face à ce comportement, le club avait rapidement réagi en prononçant un « licenciement pour faute grave » dix jours plus tard.
Après une première décision défavorable en 2023, Alofa Alofa espérait inverser la tendance en appel. Non seulement sa sanction a été confirmée, mais la cour a également alourdi sa dette envers le club. Logé par son employeur au moment des faits, le joueur occupait encore la maison mise à disposition pendant quatre mois après son départ. En conséquence, la cour a augmenté la somme qu’il doit rembourser à l’Aviron Bayonnais, passant de 6 600 à 8 600 euros de loyers dus.







