Dimanche, le Stade-Toulousain a écrasé l’Ulster à l’occasion de la première journée de la Champions Cup.
A l’issue de la rencontre, le demi-de-mêlée Toulousain Antoine Dupont a réagi à cette large victoire bonifiée, via Midi Olympique.
Il évoque un petit relâchement de son équipe au cours de la deuxième période de jeu. Extrait:
Oui mais à 40 points d’avance il est normal qu’il y ait un peu de relâchement. Je pense qu’au vu des conditions, on a fait un match très sérieux, avec du contenu, de la qualité technique, du pragmatisme, même si on a été trop pénalisé et qu’on a pris des essais assez facilement. On sait ce qu’on a à travailler mais on est quand même très satisfait ce soir.
Oui à part les deux essais qu’on prend à cause de notre indiscipline, ils viennent chez nous et en trois temps de jeu ils marquent ce qui n’est pas possible à haut niveau. On est conscient de ça et on va le travailler mais c’est sûr que l’entame et toute la première mi-temps sont très positives.
Il rappelle que malgré la forte pluie, Toulouse a inscrit de nombreux essais. Extrait:
Cela montre que quand on se concentre un peu, on n’est pas trop mauvais. Quand il n’y aura plus de pluie, il n’y aura plus d’excuses. Mais ça montre toute la qualité technique qu’on a aujourd’hui, tout le travail qu’on fait au quotidien. Et la chance aussi d’avoir des avants qui ont cette qualité de main qu’on voit souvent, mais qu’ils n’oublient pas leur job premier.
Il réagit aux nombreuses passes au pied effectuée à Ange Capuozzo. Extrait:
On essaie juste de s’adapter à ce que nous propose l’équipe en face. S’ils sont en place sur le premier rideau, c’est que derrière il y a des opportunités. Parfois, on le fait et ça marche. D’autres moins. J’en ai fait une en première mi-temps qui a beaucoup moins marché, qui était moins joli. Mais l’intention y était. On en a tous envie, je pense. Dès qu’on voit des ballons de turnover, on sent qu’il y a tout le monde qui a envie de jouer, de se jeter dans la bataille. C’est hyper positif de sentir cette énergie positive qui nous pousse à aller de l’avant. D’avoir le maximum de solutions, c’est toujours plus facile pour une charnière.
Il ne manque pas de dire le plus grand bien d’Emmanuel Meafou. Extrait:
Dans les cinq derniers mètres, on sait la qualité qu’il a, cette puissance qu’il a. Il est très dur à arrêter. Avec des conditions comme ça, il gagne toujours du terrain. Dans ces conditions, il est quasiment impossible à arrêter. Mais même quand il arrive à être ralenti, il a toujours aussi cette qualité technique pour faire jouer le ballon, pour faire vivre le ballon après lui. C’est un joueur qui compte beaucoup pour nous, évidemment, et qui plus est dans ces conditions.
Il explique que le bonus offensif est quelque chose de très important. Extrait:
Même si on essaie de ne pas aborder le match en visant un bonus offensif, on sait très bien que c’est hyper important pour la suite de la compétition. En plus, sur un match à domicile, on a senti vraiment qu’on avait le dessus sur cette entame de match. C’est toujours bien de l’avoir tôt dans le match. Ça enlève une petite pression. Malgré ça, il restait beaucoup de temps à jouer. C’est là aussi qu’il ne faut pas se relâcher, garder le sérieux, l’application, l’exigence. Ce n’est pas toujours évident. Au final, on a quand même plutôt bien fait.
Pour conclure, il justifie l’indiscipline du Stade-Toulousain. Extrait:
Ce sont des faits de jeu parfois. Et quand ce sont des hors-jeu de ligne, honnêtement, on n’a zéro excuse. Il faut juste avoir la mentalité de reculer et de se replacer. J’ai en tête un contest de Jack Willis qui est limite, mais c’est du 50/50. Il y avait peut-être 30 points d’avance. Donc peut-être qu’à ce moment-là, il prend la décision par rapport à ça aussi. Je ne suis pas inquiet pour la suite parce qu’on a rectifié le tir aussi.
On a eu Julien (Marchand) qui a fait beaucoup de contests positifs en deuxième mi-temps. Et après, on a eu peut-être des erreurs, manque de patience par moments. Ça partait d’une bonne intention. Il y avait beaucoup d’énergie. On voulait contester un peu tous les rucks. Mais il y avait des fois où il y avait un plaqueur qui était dans la zone, des choses comme ça où on sait que ça ne pardonne pas.
