Dans un entretien accordé à 100% Rugby, l’ancien international français et joueur de l’Aviron Bayonnais, Titou Lamaison, est revenu sur la performance de Thomas Ramos, désormais deuxième meilleur marqueur de l’histoire du XV de France.
Il a également livré son analyse sur le parcours des Bleus dans le Tournoi des Six Nations.
Après une victoire convaincante face au Pays de Galles et à l’approche du Crunch contre l’Angleterre, Christophe Lamaison a évoqué la progression de Thomas Ramos, qui l’a récemment dépassé au classement des meilleurs scoreurs français.
Au-delà des performances individuelles, Titou Lamaison a livré son ressenti sur la victoire éclatante du XV de France contre le Pays de Galles.
Selon lui, la domination des hommes de Fabien Galthié ne laisse aucun doute. Extrait :
À la mi-temps, il n’y avait plus de match. On voyait bien que les Gallois avaient déjà tourné la page. Les seuls enseignements, c’est qu’il y a eu 43 points, ce qui n’est pas évident, et que t’en prends zéro. Cela veut dire qu’aujourd’hui défensivement tu t’es envoyé.
Concernant la stratégie de Fabien Galthié, Titou Lamaison met en avant l’orientation du sélectionneur vers la Coupe du Monde 2027 en Australie. Extrait :
Fabien donne sa chance aux jeunes joueurs. Il veut construire une équipe solide pour les années à venir. Connaissant Fabien Galthié, c’est un compétiteur dans l’âme. Tout ce qui passe sous sa main, c’est pour gagner, tout simplement.
Alors que la France s’apprête à affronter l’Angleterre à Twickenham le samedi 8 février, Lamaison se montre confiant mais lucide. Extrait :
Les Anglais sont très physiques et peuvent mettre beaucoup d’intensité, mais cela ne dure pas 80 minutes. Les Français doivent répondre présent sur toute la durée du match. Leur défense, qui a été très solide contre le Pays de Galles, sera mise à l’épreuve.
L’absence de Romain Ntamack, suspendu après son geste dangereux en fin de match contre les Gallois, pose un défi à Fabien Galthié, qui devra choisir son remplaçant à l’ouverture.
Pour Lamaison, l’option Matthieu Jalibert semble la plus logique, mais elle soulève des interrogations. Extrait :
Parce qu’on reste sur Matthieu lors de la Coupe du Monde, et on sait qu’il est perfectible sur le secteur défensif. Thomas Ramos lui a rempli le rôle de numéro 10 à la perfection cet automne.
Enfin, interrogé sur son meilleur souvenir dans le Tournoi des Six Nations, Lamaison évoque sans hésiter le Grand Chelem de 1997 et la victoire à Twickenham. Extrait :
On nous promettait la boucherie. Évidemment, ça nous a galvanisés et puis ça l’a fait !
Un exploit qui résonne encore dans l’histoire du rugby français et qui pourrait inspirer les Bleus avant leur affrontement crucial contre l’Angleterre.
