Si le XV de France peut désormais tirer un trait sur le Grand Chelem, en revanche, les Bleus peuvent toujours remporter le Tournoi des Six-Nations.
A l’issue de cette 2ème journée du Tournoi, les Bleus comptent 6 points au classement, à égalité avec l’Angleterre.
Mais ce sont les Bleus qui restent devant les Anglais grâce au goal-average : +42 contre -6.
Le XV de France est donc toujours en mesure de remporter le Tournoi, mais il faudra faire un sans faute et remporter les trois derniers matches contre l’Italie, l’Irlande et l’Ecosse.
Le troisième ligne François Cros a évoqué la suite. Extrait:
« Il faut avancer, le Tournoi n’est pas fini. Le Grand Chelem, ça ne sera pas pour cette année, mais la victoire finale est encore possible. On a encore les cartes en mains. On va travailler pour ça. »
L’arrière Thomas Ramos veut croire en une victoire des Bleus dans ce Tournoi.
Il reste ambitieux. Extrait:
« Le Tournoi va s’ouvrir. Si l’Écosse bat l’Irlande ce dimanche, ce sera jouable. On est capable de gagner contre n’importe qui et n’importe où. On va d’abord se concentrer sur l’Italie qui n’est pas une petite équipe. Il faut y croire, car rien n’est perdu.
Le Grand Chelem est derrière nous, mais la victoire dans le Tournoi est encore possible, il faut s’y raccrocher. Une victoire même sans Grand Chelem, ça ne se dénigre pas. Parce que le gain d’un Tournoi, c’est un titre, avec ou sans Grand Chelem. »
Antoine Dupont enchaine. Extrait:
« Le Tournoi n’est pas fini. Il reste trois matches, il peut se passer beaucoup de choses. On aura besoin de nos supporters jusqu’à la fin qui sera haletante. »
Le sélectionneur Français Fabien Galthié conclut. Extrait:
« Ce qui est intéressant, si on se projette vers la suite, c’est ce qu’a produit cette équipe pendant quasiment 80 minutes à Twickenham, face à l’Angleterre. Tout ce qui nous a permis de nous créer autant de temps forts dans ce match.
Il faut voir les choses de manière constructive, même si on est submergés par la frustration et tout ce qui va avec une défaite d’un point dans un scénario comme celui qu’on a vécu ce samedi. »
