Le Castres Olympique s’est incliné à domicile contre l’Union Bordeaux-Bègles, ce dimanche après-midi sur le score de 32 à 13 à l’occasion de la douzième journée du Top 14.
Bien qu’en supériorité numérique pendant la majeure partie de la rencontre, le champion de France en titre n’a pas trouvé la faille.
Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, le manager Tarnais Christophe Urios a expliqué trouver le jeu de son équipe laborieux. Il a peur que ses joueurs se noient:
« On est dans une période compliquée, difficile. On peut dire que l’on est au creux de la vague. Il faut juste faire attention de ne pas se noyer. Comme si l’on était sans ressort. On manque d’agressivité, on ne se révolte pas, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Je dois trouver des solutions, mais je n’en ai pas beaucoup pour l’instant. On subit tout. Il y a trop d’imprécisions, trop de fautes, on n’a pas un bon jeu d’occupation, on se fait balader. On n’est pas bien. On est dans le dur. On a pris un pet dans la gueule. On est laborieux dans tout. On n’a aucune qualité. On ne peut se reposer sur rien. Tu nous regardes jouer, tu as l’impression qu’on ne s’entraîne pas. Il faut retrouver notre caractère. Si tu n’as pas la force de caractère, si tu n’as pas l’état d’esprit, tu ne peux rien espérer. Tu ne peux pas viser haut. On se doit d’être plus durailles, plus forts. »
Par ailleurs, Christophe Urios s’attend à se faire tabasser par les journalistes et certains consultants:
« Je sais que l’on va se faire tabasser, qu’on va dire : “Urios est déjà à Bordeaux’: des conneries du genre… On va juste se ressourcer pendant trois jours et revenir pour essayer de trouver la solution. Tous ensemble. Pour ma part, je vais voir au pied du sapin si je n’ai pas eu “Le rugby pour les nuls’ C’est de l’humour, hein… »
