Le pilier droit international Français Tevita Tatafu s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment parlé de l’équipe de France.
Il affirme avoir très rapidement eu envie de porter le maillot du XV de France.
C’est Uini Atonio qui l’a inspiré. Extrait:
Dès que je suis arrivé en France et que j’ai vu Uini Atonio. Mon père m’avait expliqué, avant que je ne quitte les Tonga, qu’il l’adorait. En arrivant ici, je me suis dit que j’allais tout faire pour jouer avec lui. Et puis, j’aime bien les coqs (rires).
Il explique vouloir tout donner pour le maillot des Bleus. Extrait:
Pour moi, c’est comme si c’était le maillot des Tonga. Je donne tout pour lui.
Il raconte sa première Marseillaise lors de la Tournée d’automne des Bleus. Extrait:
Je l’avais étudiée. Je ne sais pas si c’était à cause de la pression ou du stress, mais quand je me suis retrouvé debout face à la tribune, avec tout le monde qui chantait, j’ai eu l’impression de perdre mes cheveux (rires). J’ai essayé de rester calme et de chanter.
Il ne le cache pas : son premier match avec le XV de France, contre le Japon, a été très difficile pour lui. Extrait:
C’était très dur, on ne faisait que courir. Les mêlées, aussi, étaient compliquées, car les piliers japonais sont costauds.
Il a ensuite affronté les Blacks et a vécu le Haka. Extrait:
J’ai été habitué à voir le haka lorsque j’étais petit. C’est une danse de bienvenue, chez nous. Je l’ai donc vécu normalement […] Un peu plus tard, quand j’ai mis mon genou au sol, je savais que c’était fini. Je me suis directement projeté sur la suite.
Il parle ensuite de sa relation avec Uini Atonio au sein du groupe France. Extrait:
Quand tu es fatigué et que tu vois Uini qui rigole tout le temps, tu ne peux pas être en colère. Quand je ne comprenais pas quelque chose, je lui posais des questions. Il m’a expliqué beaucoup de choses. C’est comme mon grand frère en équipe de France.
A Bayonne, il se dit très proche de Luke Tagi. Extrait:
On était dans la même école aux Tonga. Luke était venu sur notre île parce que son père y travaillait pour une église. C’était mon surveillant et je faisais beaucoup, beaucoup de bêtises. Il avait beaucoup de travail, mais maintenant, je me suis calmé, je n’en fais plus.
Il l’affirme : William Servat l’a énormément aidé dans le secteur de la mêlée. Extrait:
Il y a des temps où l’on peut rigoler avec William et d’autres où on ne rigole pas. C’est normal. Quand il faut travailler, il est concentré, mais quand on ne travaille pas, il fait aussi des bêtises (sourire). Il est très jovial.
Comme Uini, il m’a beaucoup aidé sur la mêlée, au niveau des rucks ou de la touche. Avec William, on échange souvent. Quand je fais un mauvais match, il m’envoie un message directement après pour me dire où je peux m’améliorer.
