Ce dimanche 4 mai, le Stade Toulousain, tenant du titre en Champions Cup, se présentera au Matmut Atlantique pour défier l’UBB… mais avec un effectif amoindri.
Privés d’Antoine Dupont, Thomas Ramos, Peato Mauvaka et Blair Kinghorn, tous blessés, les Toulousains aligneront tout de même une équipe compétitive, notamment grâce au retour d’Ange Capuozzo, titularisé pour l’occasion.
Si les Bordelais ont remporté leurs deux affrontements cette saison contre le Stade Toulousain (16-12 à l’extérieur, 32-24 à domicile), ils restent prudents avant cette demi-finale, face à un adversaire redoutable par son expérience.
David Gérard, ancien joueur des deux clubs, livre son analyse.
Il explique comment l’UBB pourrait être en mesure de battre Toulouse :
« Je créerai le chaos en fait, le chaos le plus total ! Avec un jeu de pression, de l’agressivité, qu’il n’y ait rien de facile dans ce match. »
Selon lui, la clé réside dans l’engagement :
« Il faut que l’UBB joue à 200 % et se mette en surrégime car elle a des supers joueurs. Il y a tellement tout à gagner pour l’UBB. La différence entre elle et le Stade, c’est le manque d’expérience à ce niveau-là et de vécu de ce genre de matches.
La clé sera devant où je trouve le Stade plus régulier. On parle beaucoup du jeu offensif toulousain, des trois-quarts mais c’est devant qu’ils catapultent les mecs : ballons portés, ‘pick and go’, ils sont monstrueux. »
