Alors que le Biarritz Olympique vient d’être rétrogradé administrativement en Nationale par l’Autorité de régulation du rugby (A2R), la voix de la raison et de l’optimisme s’élève du côté de son entraîneur. Invité ce lundi 19 mai dans l’émission 100% Rugby sur ICI Pays Basque, Boris Bouhraoua a tenu à rassurer sur l’état d’esprit du club et sa confiance envers la direction, malgré l’incertitude liée à l’appel en cours.
Sanctionné pour raisons financières après une 9e place sportive en Pro D2, le club a immédiatement interjeté appel de cette décision. Une démarche qui, bien que non suspensive, nourrit encore l’espoir de conserver sa place au deuxième échelon du rugby français.
Chargé du sportif, Boris Bouhraoua insiste sur la clarté du rôle de chacun et sur la confiance qu’il accorde à l’équipe dirigeante. Extrait :
« Moi, je suis sur la partie sportive, cette partie-là, je ne la maîtrise pas. Je fais vraiment confiance à la direction qui nous a apporté des garanties ce matin . Ils sont tous venus nous voir, toutes les personnes de la direction. Ça rassure de voir qu’on communique, qu’on a les infos, un petit peu avant la presse même, pour que les joueurs notamment ne se sentent pas lésés. »
Malgré la menace de descente, Boris Bouhraoua affirme que le staff et les joueurs se projettent toujours en Pro D2, avec un objectif clair : être prêts, quelle que soit l’issue de l’appel. Extrait :
« Il y a un appel, mais on se prépare d’ores et déjà à la Pro D2, parce que l’appel peut être validé. Je ne veux pas me faire surprendre. J’ai entièrement confiance en la direction, ils travaillent très fort pour essayer de retourner la situation. Aujourd’hui, la direction nous a assurés qu’il n’y aura aucun souci de salaire ni de maintien des contrats en vigueur. C’est une évidence que nous travaillons depuis plusieurs mois sur le recrutement, pour être encore meilleur l’année prochaine. Je ne peux donc pas m’imaginer autre chose qu’un BO en Pro D2. »
Conscient du long processus de redressement engagé depuis la reprise du club l’été dernier, l’entraîneur souligne la nécessité de patience et de solidarité pour faire avancer le projet. Extrait :
« On a tous repris le club – à notre échelle et avec nos fonctions propres – en connaissance de cause, le redressement ne se fait pas en un an. Pour ce projet sportif, il faut du temps, de la solidarité, et on va y arriver. J’ai envie d’être optimiste et de dire que ça va marcher, que ça va fonctionner. On a toujours été solidaires cette saison. La direction fait tout pour sauver le club, il faut laisser faire le travail. »
Dans une période d’incertitude qui aurait pu ébranler le vestiaire, Boris Bouhraoua incarne la sérénité et l’ambition.
Son message est limpide : le Biarritz Olympique ne tourne pas le dos à la Pro D2, il s’y prépare pleinement, avec l’espoir d’un avenir meilleur.
