Les joueurs de Northampton auraient tenu de très vilains propos à l’encontre de l’UBB : Explications !

Le triomphe européen de l’Union Bordeaux-Bègles n’a pas été suivi d’une célébration totalement paisible.

Quelques instants après le coup de sifflet final de la finale de Champions Cup remportée face à Northampton (28-20), une vive altercation a éclaté sur la pelouse du Principality Stadium de Cardiff.

Alors que Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey laissaient éclater leur joie, d’autres scènes, bien moins festives, ont été captées par les caméras. Le jeune anglais Henry Pollock s’est retrouvé face à Jefferson Poirot dans une empoignade musclée, le maillot du pilier français ressortant sérieusement déchiré de l’échange.

Si le match avait jusque-là été disputé dans un esprit plutôt correct, cette échauffourée inattendue trouve en réalité ses racines dans les jours précédant la rencontre. En cause, des propos tenus par des joueurs des Saints dans la presse britannique, qui auraient profondément heurté les Bordelais.

« Les gars de Northampton ont dit des trucs dans la presse qu’on n’a pas trop appréciés. Ils ont dit qu’on était un club de mercenaires, qu’on n’était là que pour l’argent », a expliqué Matthieu Jalibert via Midi Olympique, visiblement encore remonté après l’incident.

Le demi d’ouverture de l’UBB a tenu à remettre les pendules à l’heure sur la pelouse, « rappelant qu’ils ne connaissaient pas notre histoire, qu’ils ne savaient pas d’où on venait ». Jalibert a également souligné l’importance du respect envers l’identité du club et envers son président Laurent Marti.

Selon le quotidien britannique The Guardian, l’origine de l’altercation remonterait à une prise de bec entre Jalibert et Fraser Dingwall, le centre anglais. L’échange aurait rapidement dégénéré, attirant d’autres joueurs dans la mêlée.

Si la tension est rapidement retombée, cet épisode souligne combien la charge émotionnelle d’une finale européenne peut faire déborder les esprits… même une fois la victoire acquise.