Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est longuement confié via Sud-Ouest suite à la victoire de son équipe en Champions Cup.
Ce-dernier confirme que le premier titre est le plus dur à gagner. Extrait:
Le premier titre, c’est le plus dur. Ensuite, le plus dur c’est le premier enchaînement pour rester au haut niveau car, après un titre, il y a un risque de décompression. Toulouse y arrive avec une putain de culture rugby, j’espère qu’on va l’instaurer ici.
Il ne manque pas de rendre un bel hommage aux partenaires du club. Extrait:
Les partenaires sont essentiels parce qu’ils font la plus grosse part du budget, en moyenne 50 %. C’est ce qui permet de réellement exister au plus haut niveau. On s’est demandé, dans ce vieux stade Chaban-Delmas, ce qu’on peut encore exploiter. Les loges non, les places VIP il reste un peu de marge, tout cela pousse à innover. On y arrive en termes d’image, en multipliant les supports, mais la voie de progression, c’est l’avant-match. Les sponsors venaient surtout pour l’après-match, mais les avants c’est aussi très intéressant.
Il explique ensuite pourquoi ce titre Européen ne provoquera pas une augmentation du prix des partenariats. Extrait:
Non, ils ne bougent pas, il y a un juste milieu à trouver. Si vous augmentez en fonction des résultats, les partenaires demanderont une baisse si les résultats baissent. Nos prix sont au prix du marché. Un titre, ça apporte une satisfaction à ceux qui ont œuvré pour le gagner, ça génère de la confiance.
Ensuite c’est plus facile de garder les joueurs, d’en attirer de bons. Ça sécurise financièrement, car les renouvellements de partenariats se font plus facilement. Ce n’est pas neutre quand on est en pleine crise économique. Un club comme l’UBB, sans résultats sportifs et sans sponsoring fort, peut vite être en difficulté. C’est une grande chance d’avoir ces résultats à ce moment de la crise économique.
Pour conclure, Laurent Marti confirme que l’UBB terminera la saison avec un bilan positif sur le plan comptable. Extrait:
On va avoir un résultat positif pour la troisième année consécutive. On capitalise, on investit, parce que je sais très bien que, dans deux ou trois ans, s’il y a un déclin des résultats sportifs, cela peut arriver vite, l’UBB pourrait à nouveau souffrir.
