Malgré un succès arraché de haute lutte face à l’Angleterre (24-26), samedi à Twickenham, les Bleus version « France A » ont dû composer avec une ligne de trois-quarts remodelée en cours de match.
En cause, les sorties prématurées de Théo Attissogbe et Maël Moustin, deux jeunes pousses sur qui le staff comptait pour les tests de juillet en Nouvelle-Zélande.
Sorti à la mi-temps, l’arrière palois a dû renoncer à poursuivre la rencontre à cause d’une blessure nécessitant des points de suture.
« Une plaie qui a été recousue (huit points) », a précisé Fabien Galthié en conférence de presse, sans en dire plus sur la localisation exacte de la blessure. Il a été remplacé par Léo Berdeu, habituel ouvreur, auteur d’une entrée remarquée à l’arrière.
Autre ajustement contraint pour le staff tricolore : la sortie de l’ailier montpelliérain, remplacé dès la 47e minute après avoir ressenti une gêne musculaire.
« On espère qu’on pourra l’emmener en Nouvelle-Zélande », a confié le sélectionneur, prudent, alors que le départ pour la tournée face aux All Blacks est prévu mardi.
Pour faire face à ces imprévus, Galthié et son staff ont dû bricoler. Émilien Gailleton a glissé de son poste de centre à l’aile, tandis que Killian Tixeront, troisième-ligne de formation, a été repositionné au centre pendant une bonne partie de la seconde période.
Si la victoire est encourageante, cette rencontre a rappelé l’exigence du haut niveau international. L’état de forme des blessés sera scruté de près d’ici mardi, alors que se profile un périple aussi passionnant que redoutable sur les terres néo-zélandaises.
