La Nouvelle-Zélande a remporté le premier test face au XV de France (31-27), mais la victoire a laissé des traces. Les All Blacks devront se passer de leur capitaine Scott Barrett pour les deux derniers matchs de la tournée estivale.
Le deuxième ligne, pilier de la conquête et véritable relais stratégique sur le terrain, s’est blessé au mollet à Dunedin et ne rejouera pas d’ici la fin de la série.
Une blessure plus grave que prévu
Sorti diminué lors du premier affrontement, Scott Barrett a passé des examens médicaux dès lundi. Le verdict est tombé : une déchirure au mollet, dont la gravité compromet sa participation aux prochains rendez-vous internationaux. Le staff néo-zélandais a confirmé l’absence de son capitaine pour le reste de la tournée, précisant que la durée de son indisponibilité restait “indéterminée”.
Un coup dur pour la sélection de Scott Robertson, qui perd là bien plus qu’un simple deuxième ligne. Leader de combat et stratège dans le secteur de la touche, Barrett s’était vu confier le brassard pour cette série face aux Bleus. Son absence représente un défi tactique mais aussi psychologique pour un groupe encore en construction sous la houlette de “Razor”.
Ardie Savea pour prendre le relais ?
Le staff néo-zélandais devra désormais désigner un nouveau capitaine. Le nom d’Ardie Savea circule avec insistance explique Midi Olympique. Le troisième-ligne, capitaine durant la Coupe du monde 2023, dispose de l’expérience et de la légitimité pour reprendre ce rôle.
Tuipulotu et Vaa’i pressentis en deuxième ligne
Au niveau du terrain, le remaniement de la “cage” est inévitable. Patrick Tuipulotu, entré en cours de jeu lors du premier test, est pressenti pour débuter comme titulaire avec le numéro 5. À ses côtés, Tupou Vaa’i, qui portait le 6 à Dunedin, devrait reculer dans la mêlée pour compléter le duo de deuxième ligne.
Cette réorganisation pourrait également influer sur la troisième ligne néo-zélandaise, obligeant Robertson à repenser l’équilibre de son pack. Le deuxième test s’annonce donc crucial à plusieurs niveaux pour les All Blacks : valider une série en cours de reconstruction, et tester la profondeur de leur groupe face à des Français qui n’ont pas dit leur dernier mot.
Sans leur capitaine, les All Blacks devront faire preuve d’un supplément d’âme pour poursuivre sur leur lancée. À Wellington, la pression ne faiblit pas.
