Alors que les All Blacks ont déjà remporté les deux premiers tests face à la France, le sélectionneur néo-zélandais Scott Robertson ne veut surtout pas entendre parler de relâchement avant la troisième rencontre, programmée samedi à Hamilton.
Satisfait de la dynamique de son groupe, le technicien néo-zélandais revient sur ses choix de rotation, l’importance de l’innovation dans le jeu et jette un regard curieux sur les audaces stratégiques des Springboks.
Via Midi Olympique, Scott Robertson assume une double approche pour cette tournée face aux Bleus : viser la victoire tout en bâtissant de la cohésion et de la profondeur dans son effectif. Extrait :
“Les deux. Il faut se concentrer sur la série de tests pour la gagner. Vous mettez ce que vous pensez être votre meilleure équipe, et vous espérez qu’elle va gagner les premiers deux matchs. Puis, vous avez un travail de cohésion à effectuer, du mieux que vous le pouvez.”
Interrogé sur les choix tactiques audacieux des Springboks face à l’Italie, Robertson n’a pas caché son intérêt.
L’option de ne pas faire dix mètres sur l’engagement pour jouer une mêlée d’entrée ne l’a pas surpris. Extrait :
“Oui, et j’ai connu ça aussi durant mon passage comme joueur à Perpignan. On le faisait déjà, car on avait une énorme mêlée (sourire). Ce n’est pas nouveau. Mais cela montre vos intentions, n’est-ce pas ? C’est ce qui est génial dans le rugby.”
Pas question, selon lui, de limiter ce genre de créativité. Extrait :
“Vous voulez changer les règles ? Non, je pense que c’est une bonne chose. Les règles sont assez claires et on verra l’interprétation qui sera donnée sur ce genre de cas. Ce n’est pas un problème.”
Il observe également avec curiosité la création de mauls portés en plein milieu du terrain. Extrait :
“On parle encore de cela, et c’est une bonne chose pour le rugby. C’est un point qui nous différencie par rapport à d’autres sports. […] Soit on s’adapte, soit on change, mais c’est tout de même assez innovant.”
Et en Nouvelle-Zélande, les idées circulent librement. Extrait :
“On a beaucoup de garçons créatifs dans notre groupe. Ils suggèrent toujours des choses et, en Nouvelle-Zélande, nous sommes à l’écoute de toutes les options.”
