Pour le dernier test de la tournée en Nouvelle-Zélande, Fabien Galthié prépare un gros remaniement dans son équipe. Après deux défaites (31-27 puis 43-17), le sélectionneur veut redonner des couleurs aux Bleus samedi à Hamilton (9h05, heure française).
La composition, qui sera officialisée jeudi matin, devrait compter neuf changements par rapport au deuxième match et six par rapport à la première rencontre. Objectif : relancer des cadres et intégrer des finalistes du Top 14.
Fickou et Slimani de retour, trois finalistes du Top 14 alignés
Selon les mises en place observées cette semaine, Gaël Fickou devrait retrouver le centre et Rabah Slimani la mêlée en pilier droit. Trois joueurs finalistes du Top 14 feront également leur apparition : Nicolas Depoortère (centre), Joshua Brennan (troisième ligne) et Pierre Bochaton (banc). À noter que Pierre-Louis Barassi et Bastien Vergnes-Taillefer sont forfaits sur blessure.
Autre changement notable : Demba Bamba, absent des deux premiers tests, devrait intégrer la feuille de match comme remplaçant. Théo Attissogbe et Nolann Le Garrec seront les seuls à débuter les trois rencontres.
Une revanche à prendre
Après la lourde défaite à Wellington, les Bleus veulent absolument finir sur une note positive. « On a eu le moral un peu en bas en début de semaine, mais on a la chance de rejouer un match dès samedi, donc on a envie de montrer un meilleur visage », confie Baptiste Erdocio, pressenti titulaire.
Même si la série est déjà perdue, un exploit est possible : un succès en Nouvelle-Zélande, ce qui n’est arrivé qu’une fois en 30 ans (en 2009). Pour y parvenir, le staff a insisté cette semaine sur les mauls et le jeu dans l’axe, secteurs où la France avait souffert lors du deuxième test (29-3 à la pause).
« On est un peu tombé dans le piège », admet Erdocio, évoquant l’adaptation offensive des All Blacks. « Mais maintenant, on sait à quoi s’attendre. » Les joueurs veulent s’inspirer de la seconde période équilibrée face aux Blacks : « On a montré qu’on pouvait rivaliser quand même. Il y a eu 14-14, on aurait pu baisser la tête », rappelle Nicolas Depoortère.
Pour lui, la mission est claire : « Le thème de la semaine, c’est surtout qu’il nous reste une cartouche. Ça montrerait qu’on n’est pas venus pour rien, qu’on avait vraiment des intentions sur cette tournée. »
