Avant de profiter de vacances bien méritées, les joueurs du XV de France ont encore une ultime bataille à livrer. Ce samedi 19 juillet à Hamilton, les Bleus affrontent la Nouvelle-Zélande pour clore une tournée éprouvante.
Fabien Galthié a tenu à rappeler l’état d’esprit de son groupe :
« Tous les gars qui sont là veulent en découdre. C’est une expérience rare, forte, et on veut la vivre pleinement », a affirmé le sélectionneur.
Il insiste sur l’importance de profiter de chaque instant :
« Nous, ce qu’on veut, c’est vivre ça à fond. Vivre pleinement ces moments-là, même quand c’est dur. Et pour rien au monde, je laisserai ma place. Les joueurs non plus. Pour rien au monde, ils laisseraient ce qu’on est en train de vivre. C’est une façon pour nous de faire grandir tout le groupe. Et je peux vous assurer que les mecs blessés, ceux qui ont dû déclarer forfait… ils ne voulaient pas. Ils ne voulaient vraiment pas. Si ça avait été une finale, ils auraient joué, c’est sûr ».
Certains cadres ont dû renoncer par prudence, mais l’envie était bien présente :
« Mais là, par respect pour leur club, et aussi en pensant à là où on en est dans le cycle – la Coupe du monde, c’est dans deux ans – on s’est dit que ça ne valait pas le coup de forcer. Mais je peux vous dire qu’ils avaient envie. Quand on leur a dit “on prend pas de risques”, “on n’insiste pas”, ils étaient déçus. Ils voulaient y aller, ils voulaient en découdre ».
Une victoire qui changerait tout
Les Bleus ont déjà perdu la série, mais un succès à Hamilton pourrait avoir un énorme impact. Une victoire de plus de 15 points propulserait la France sur le podium mondial, à la 3e place du classement World Rugby. Dans ce cas, la Nouvelle-Zélande reculerait en 4e position.
Mais les All Blacks ont aussi une opportunité historique : retrouver la première place mondiale, qu’ils n’ont plus occupée depuis novembre 2021. Pour cela, ils doivent infliger un large succès aux Français, tout en espérant un faux pas de l’Afrique du Sud face à la Géorgie.
Si les Springboks venaient à concéder un nul ou une défaite, un scénario improbable mais mathématiquement possible, les Blacks pourraient même récupérer la première place avec un écart de victoire plus réduit.
Ce dernier duel entre les Bleus et la Nouvelle-Zélande s’annonce donc capital, bien au-delà du simple honneur.
