Alors que la génération 2025 des moins de 18 ans s’envole pour l’Afrique du Sud, les parents de Medhi Narjissi, disparu lors du même stage un an plus tôt, s’apprêtent à se rendre sur place pour lui rendre hommage.
La douleur reste vive, et les tensions ne sont pas apaisées.
Le 7 août 2024, un drame venait assombrir l’avenir du rugby français. Medhi Narjissi, jeune espoir du Stade Toulousain, était emporté par une vague alors qu’il participait à un stage avec l’équipe de France U18 près du Cap de Bonne Espérance.
Un an plus tard, presque jour pour jour, la nouvelle génération tricolore s’apprête à retrouver ces mêmes terres pour y disputer l’International Series, une décision qui ravive la colère et l’incompréhension de la famille du défunt.
Le père de Medhi, Jalil Narjissi, dénonce un manque de considération dans les colonnes de L’Equipe. Extrait :
« Vous vous rendez compte que cet été, ils repartent faire leur tournoi en Afrique du Sud ? Comme s’ils avaient perdu un ballon… »
Le 23 juillet, la fédération a annoncé une nouvelle sélection de 28 joueurs U18 « de la génération 2008 retenus pour les International Series qui se dérouleront en Afrique du Sud du 4 au 20 août 2025. »
Comme l’année précédente, la tournée comprendra deux confrontations face à l’Afrique du Sud et un match contre l’Angleterre.
Ils ont obtenu, après six mois de négociation, l’autorisation d’installer une stèle à la mémoire de leur fils sur les lieux du drame. Jalil et Valérie Narjissi feront le déplacement début août pour lui rendre hommage.
La FFR leur a proposé de financer ce voyage, mais les parents ont décliné cette offre.
