C’est désormais officiel : Kélian Galletier raccroche définitivement les crampons.
Celui qui a porté les couleurs de Montpellier et de Perpignan a effectué une dernière saison du côté des Etats-Unis pour tester une aventure à l’étranger.
Cette semaine, le joueur a annoncé qu’il prenait sa retraite sportive avec effet immédiat.
Interrogé via Midi Libre, l’ancien joueur de l’USAP est revenu sur cette expérience aux USA. Extrait:
L’expérience en elle-même était super, c’était ce que je recherchais avec ma compagne, on s’est vraiment régalé, en particulier la Nouvelle-Orléans et la Louisiane qui sont vraiment un état, une ville très atypique. Il y a tellement de passages entre les Espagnols, les Français, les Créoles… Il y a un mélange culturel qui fait que c’est très agréable comme ville, très tourné vers l’art aussi, la musique. C’est vraiment festif. Les gens sont hyperagréables, c’est très sécuritaire, on s’y sent bien.
Malheureusement, sur le plan rugbystique, il a connu des pépins avec une énième commotion cérébrale. Extrait:
Rugbystiquement parlant par contre, ça a été plus difficile, parce que je suis arrivé, j’ai joué 3 matchs, j’ai subi encore une commotion importante parce que j’ai eu 2 mois d’arrêt. J’ai essayé de revenir, et en fait le problème c’est qu’on récupère moins bien avec les années. J’ai rejoué, j’ai été 2 fois sur le banc, quand je suis revenu après mes 2 mois d’arrêt.
Mais en fait je ne pouvais plus. Le médecin que j’ai vu là-bas, il m’a dit qu’il fallait arrêter. J’en avais conscience aussi, ce n’était quand même pas anodin, la décision a été prise, donc je n’ai même pas fini la saison. Le constat médical était qu’il fallait arrêter.
Dans la foulée, il officialise la fin de sa carrière. Extrait:
Oui, c’est officiel. Il n’y avait pas le choix et c’était l’unique décision à prendre qui est presque plus simple entre guillemets. Quand je fais le constat avec ces 14 ans, j’ai réalisé presque tout ce que j’avais envie de réaliser. Il en manque toujours, mais ça, c’est la définition même du sport de haut niveau, tu en veux toujours plus. Mais il n’y a vraiment pas de regrets, pas de frustrations.
La franchise de Nola Gold ne pourra d’ailleurs jouer la saison prochaine en raison de problèmes financiers. Il réagit. Extrait:
C’est vrai qu’en étant dedans pendant 6 mois, c’est quand même pro, ça tourne, il y a un bon niveau. Mais tout est financé par des mécènes, toutes les franchises, donc il n’y a pas assez de revenus pour avoir visiblement une organisation qui se pérennise. Ils ont besoin sûrement de faire évoluer des choses.
