Un an après la disparition tragique de Mehdi Narjissi, 17 ans, lors d’une tournée avec l’équipe de France U18 en Afrique du Sud, la douleur reste vive pour sa famille. Le 7 août dernier, les proches du jeune joueur se sont rendus à Dias Beach, lieu du drame, pour lui rendre hommage. Une plaque commémorative a été posée à son nom.
Un témoignage inédit versé au dossier
Selon Sud Ouest, un élément nouveau est venu renforcer le dossier judiciaire. L’avocat de la famille a indiqué : « Outre les enquêtes qui ont rejoint la procédure, d’autres témoignages viennent confirmer que les éducateurs étaient informés de la dangerosité des lieux. »
Parmi ces nouveaux éléments, le récit d’une touriste française présente sur place ce jour-là retient particulièrement l’attention.
Selon ce témoin, « ils ne pouvaient pas mettre les enfants à l’eau à cet endroit ».
Mais face à son avertissement, la réponse des encadrants aurait été sans appel : « Ne vous inquiétez pas, on sait ce qu’on fait. »
Une plage réputée dangereuse
Dias Beach n’est pas une plage anodine. Aux abords, un panneau de prévention est bien visible. On peut y lire : « Attention : courants d’arrachement, nager est dangereux. » Ce danger, aujourd’hui au cœur du dossier, pourrait relancer l’enquête française.
Ce nouveau témoignage, potentiellement décisif, devrait rapidement être examiné par la justice. Pour la famille Narjissi, il représente l’espoir de faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie qui a bouleversé le rugby français.







