L’ancien manager du Castres Olympique, Jeremy Davidson a rejoint le RC Vannes cet été.
C’est en tant qu’entraineur des avants que l’Irlandais a débarqué en Bretagne.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a expliqué sa décision de rejoindre Vannes. Extrait:
En fait cela fait plusieurs années que j’entraîne des équipes qui viennent jouer ici. J’ai vu l’engouement, le soutien, c’est une région qui est passionnée par le rugby, l’ambition du club qui a vraiment progressé depuis des années. C’est une opportunité de rentrer dans un staff qui est ambitieux qui veut remonter en Top 14. Le staff travaille très dur, très bien. Mes bases sont sur les avants, j’ai commencé sur l’entraînement sur la touche, les ballons portés etc.
Donc je reviens comme entraîneur spécifique et ça me va très bien donc c’est une question d’opportunité de venir ici, de changer d’air et avoir un nouveau challenge et c’est sûr que c’est quelque chose que j’aimerais relever, donner une plus value à l’équipe et au staff et ce que je vois ici c’est un état d’esprit qui est incroyable très travailleur avec un staff qui est vraiment connecté et je vois qu’ils bossent très, très bien.
Donc ça me convient et j’espère qu’on va faire du bon boulot pour les supporters. Chaque vendredi on a fait des entraînements délocalisés et on a vu le soutien des supporters ici et là, ce que ça représente de jouer pour Vannes donc c’est impressionnant. Il me tarde de commencer ces matchs notamment ce jeudi un match amical contre Toulouse dans un lieu qui est historique pour le foot, c’est vrai, c’est chouette.
Il revient ensuite sur son aventure délicate avec Castres, la saison dernière, au cours de laquelle il a été écarté. Extrait:
En fait, j’ai eu un temps d’arrêt ou j’ai décidé de me retirer des terrains, je suis allé en Nouvelle-Zélande, en Irlande pour visiter des clubs et tout ça, ça m’a aidé à avoir la volonté de revenir sur le terrain le plus vite possible. Ça a été une opportunité qui s’est présentée et j’ai voulu ne pas perdre du temps à attendre des autres missions parce que celle de Vannes m’a vraiment intéressé.
Il indique avoir rapidement eu contact avec le président de Vannes et le manager Jean-Noël Spitzer. Extrait:
Oui, j’ai eu des discussions avec Jean-Noël Spitzer, avec Martin Michel (DG du club) et avec le Président. Je suis venu vite visiter les installations et j’ai été impressionné par tout ce qui a été fait autour du club depuis des années. Je connais bien le club parce qu’on y a joué avec Aurillac, avec Brive, avec Castres et notamment cette demi-finale en 2018 où Brive a gagné chez eux en demi-finale. Je connais l’ambition qui monte de ce club et de ce qui est fait autour, donc c’est impressionnant. Ça donne faim à tout le monde pour essayer de remonter.
Il se dit impressionné par tout le travail qui est effectué à Vannes. Extrait:
Bien sûr, je pense que Jean-Noël a fait des résultats incroyables dans sa carrière ici et je pense qu’il va continuer à le faire. Sa connexion avec le préparateur physique en chef est très bonne. Tout est organisé dans les petits détails et le travail est très bien effectué par tout le monde donc, je vois un staff qui est très bien connecté, qui bosse très, très bien avec autour ces installations je pense que les joueurs arrivent avec la banane pour faire avancer le club à tout moment donc il faut qu’on ait des résultats maintenant.
Il l’affirme : convaincre sa famille à venir à Vannes n’a vraiment pas été difficile. Extrait:
Oui, oui, on n’a pas hésité du tout, ma femme a voulu vraiment venir ici et vivre ici et voir la région et aussi visiter cette ville. Elle commence à la connaître et elle est très contente.
