Grâce à sa victoire en finale de la Pro D2 au mois de juin dernier, l’US Montauban s’est offerte le droit de jouer en Top 14 lors de la saison 2025 / 2026.
Le week-end dernier, Montauban a affronté le Castres Olympique à l’occasion d’un match amical de présaison.
Les Montalbanais se sont inclinés sur le score de 21 à 42, à Sapiac.
Interrogé via L’équipe, le manager de l’USM, Sébastien Tillous-Borde a évoqué un “dépucelage”. Extrait:
« C’était un premier match, il fallait passer par la case dépucelage et c’est fait. C’était une balle blanche. Il y en aura une deuxième ce jeudi, contre l’UBB (à Agen), et après ça sera une vraie face au Stade Français (le 6 septembre, 1re j.). Si on perd les deux premiers matches et qu’on gagne le troisième, ça m’ira très bien. »
L’ancien demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais ne cache pas avoir peur de cette saison en Top 14. Extrait:
« On a un peu peur de ce qui nous attend maintenant. Je crains qu’on fasse comme Agen il y a quatre ans (2020-2021). Qu’on perde 26 fois en 26 matches. Mais en même temps, je me dis aussi que cette équipe, qui a été capable de se sublimer il y a trois mois pour déjouer tous les pronostics, peut le refaire. Peut-être pas de se maintenir directement, mais au moins de gagner 6 ou 7 matches pour arracher la 13e place et disputer le barrage. »
Montauban disputera cette saison 2025 / 2026 avec le plus petit budget du Top 14 : 13,8 millions d’euros, bien loin des 19,6 millions d’euros de Vannes, la saison dernière.
Mais Sébastien Tillous-Borde se moque totalement de ceux qui affirment d’ores et déjà que le maintien est réellement une mission impossible pour son équipe. Extrait:
« Je me fous de ce que les gens pensent. Ces gens-là ne disaient pas non plus qu’on serait champion de France de Pro D2 la saison dernière. »
De son côté, le directeur général de l’USM, Johan Dalla Riva réagit au recrutement très limité effectué par Montauban.
Selon lui, le groupe Montalbanais est conscient que cette saison sera très difficile. Extrait:
« Ils savent que ça sera difficile, mais il faut leur faire prendre conscience qu’ils peuvent le faire. Il y aura des matches où ils craqueront, d’autres où ils perdront de peu, d’autres où ils feront ce qu’il faut pour gagner, et d’autres où ils créeront l’exploit là où ça semblait impossible. En fait, c’est plus le changement de rythme que le niveau des joueurs qui fait peur. La profondeur d’effectif aussi, car si on a des blessés on sera vite en difficulté. »
