Le deuxième ou troisième ligne international Français Mickaël Guillard s’est longuement confié dans le Super Moscato Show, ce mercredi.
Ce-dernier a notamment parlé de sa montée en puissance et de son expérience acquise avec le XV de France.
Il indique que personne n’est incontournable en équipe de France. Extrait:
“Personne n’est incontournable en équipe de France. Il y a toujours de jeunes joueurs qui peuvent sortir du jour au lendemain comme je l’ai fait l’année dernière et prendre la place de quelqu’un d’autre. Donc je me dis qu’il faut toujours que je bosse pour essayer de rester dans le groupe.”
Il affirme rarement stresser avant les matches. Extrait:
“Je suis un mec cool et décontracté, peu importe le match. Je me dis que peu importe le match, ça reste du rugby et c’est le plaisir de jouer au rugby. Il faut que je prenne un max de plaisir et que je me régale pour faire de bons matches.”
Capable d’évoluer en deuxième mais aussi en troisième ligne, il dévoile quelle est sa préférence. Extrait:
“D’avoir pu jouer en 8 et ma polyvalence que j’avais déjà en club, ça m’a permis de montrer que même en 8 je peux rivaliser au plus haut niveau. Pour moi, c’est pareil. Avant j’aimais bien la troisième ligne, mais 5 et 8 c’est très similaire. La mêlée change, mais sinon, aux deux postes je me régale.
La première fois qu’on m’a annoncé que j’allais jouer en 5, j’ai eu un petit moment de panique, je me suis dis que je n’allais plus voir le ballon et que j’allais faire uniquement des tâches obscures. Mais maintenant ça a changé. Ma formation c’est troisième ligne aile et 8, et j’ai joué quelque fois en 4 à Massy. J’ai beaucoup d’activité, je ne franchis pas trop mais j’ai beaucoup d’activité, j’essaye de rester debout, de plaquer, de réaliser des actions pour aider mon équipe.”
Concernant la Tournée estivale des Bleus en Nouvelle-Zélande, il savoure. Extrait:
“Collectivement, on a pu montrer que le réservoir Français était très grand même avec trois défaites. On a pu rivaliser avec la meilleure équipe au monde. J’ai pu montrer aussi, de mon côté, que je peux avoir ma carte à jouer à un autre poste et j’ai la chance de pouvoir porter ce maillot.”
Pour conclure, il parle de son pêché mignon : le sucre. Extrait:
“Je pèse 122 kilos. Je dois faire des efforts sur le sucre. Quand c’est les vacances, j’ouvre les vannes et je reviens avec quelques kilos en plus.”
