L’Aviron Bayonnais pourrait perdre l’un de ses espoirs les plus prometteurs pour de longs mois.
Jeudi soir, lors d’un match de préparation face au Stade Toulousain, le pilier droit Tevita Tatafu a quitté le terrain prématurément, touché à la cheville gauche.
Une blessure récurrente qui menace désormais sa saison.
Un talon d’Achille qui inquiète
Cette cheville gauche le poursuit depuis plusieurs mois. En novembre dernier, sous le maillot du XV de France face aux All Blacks, Tatafu avait déjà dû céder sa place à cause d’une douleur au même endroit.
Rebelote en fin de saison contre Vannes, ce qui l’avait contraint à déclarer forfait pour la tournée estivale en Nouvelle-Zélande.
Jeudi, après un plaquage d’Alexandre Roumat, la blessure est revenue le hanter dès les premières minutes de jeu.
Un verdict redouté
Le staff bayonnais se veut prudent mais n’affiche pas un grand optimisme. Une IRM prévue lundi doit préciser la gravité de la blessure.
Selon les premiers échos relayés par L’équipe, une opération serait nécessaire pour stabiliser une articulation devenue trop fragile.
Dans ce cas, l’Aviron devrait se passer de son pilier pendant environ six mois. Une absence qui bouleverserait les plans du club basque, obligé de s’appuyer sur Pascal Cotet, éloigné des terrains depuis janvier, sur Luke Tagi, ou encore sur la recrue toulonnaise Emerick Setiano.
La piste d’un renfort supplémentaire n’est pas écartée.
Un coup dur aussi pour les Bleus
L’impact dépasse Bayonne. Fabien Galthié, qui comptait sur Tatafu pour les tests de novembre, pourrait également devoir revoir ses plans. Miné par les blessures la saison passée, le joueur de 22 ans n’avait disputé que 16 rencontres toutes compétitions confondues.
Alors qu’il semblait revenir à son meilleur niveau, cette rechute marque un nouveau coup d’arrêt brutal.
L’attente de l’IRM sera décisive, mais autour de Jean-Dauger comme à Marcoussis, on redoute déjà un scénario noir : une saison tronquée et une opportunité manquée pour un talent que le rugby français voyait éclore durablement.






