
La saison 2024/2025 du Stade Rochelais a laissé un goût amer aux supporters.
En effet, les Maritimes n’ont pas réussi à se hisser dans le top 6 et, par conséquent, n’ont pas disputé les phases finales du Top 14.
Paul Boudehent, dans une interview pour Canal +, a tenté de revenir sur les causes de cette contre-performance. Extrait :
« Quand l’équipe a très bien fonctionné, on était des très gros travailleurs, on cultivait le fait de se regarder dans une glace et de regarder ce qui n’allait pas. L’année dernière, on est tombés dans la facilité. Notre plus gros axe de progression, ce qui était notre force, c’est la rigueur qu’on avait, le goût de l’excellence. On s’est dit qu’il fallait retrouver cette envie, cette honnêteté. Si l’on veut le Brennus, il faut tous se tirer les uns les autres vers le haut. Et, ça, je pense qu’on l’a retrouvé. »
Autrefois réputé comme l’un des terrains les plus difficiles du championnat, le stade Marcel-Deflandre a perdu de son invincibilité.
Depuis la saison 2021-2022, La Rochelle a subi huit défaites à domicile en Top 14, ce qui équivaut au nombre total de défaites enregistrées entre 2014 et 2021.
En ce qui concerne la Champions Cup, le bilan est lui aussi en berne avec seulement deux victoires pour trois défaites depuis leur second sacre. Lors de la saison précédente, toutes compétitions confondues, le club n’a remporté que 69 % de ses matchs à domicile (11 succès en 16 rencontres), avec quelques frayeurs notamment contre Toulouse (22-19) et Bayonne (29-28).
Les Rochelais souhaitent retrouver leur solidité à domicile, comme l’explique Sébastien Boboul dans Midi Olympique. Extrait :
Je pense que l’ambition, c’est de refaire vibrer les supporters, qui ont vécu une saison compliquée. »
Quant au manager Ronan O’Gara, il a donné son point de vue sans détour. Extrait :
« On a besoin de régler notre constance. Le haut niveau, ce n’est pas gagner puis dormir pendant deux ou trois semaines puis bien jouer quand il y a beaucoup de pression. Non, les grands compétiteurs sont là chaque semaine. Ils n’ont pas 9/10 à chaque fois mais ils sont à 6/10 quand c’est mauvais. Nous, on a 2/10, 2/10, 2/10, puis 8/10, 7/10, 5/10, 2/10, puis peut-être deux fois 9/10 dans la saison.
Je n’aimerai pas avoir un rugby Barbarians. On ne joue pas comme Bristol ou Toulouse dans ce club. Quand on pèse sur nos forces, on est intéressants. C’est quoi, nos forces ? Mêlée, ballon porté, défense, intelligence de jeu… »







