
Le centre trois-quarts de l’Union Bordeaux-Bègles, Nicolas Depoortere, s’est livré lors d’un entretien accordé à Sud-Ouest.
Il a particulièrement manifesté son intense désir de décrocher le Bouclier de Brennus. Voici un extrait de ses propos :
De l’envie. L’envie de le toucher. De croquer dedans, de profiter en faisant la fête avec. Mais pour cela, il faut le gagner (sourire).
Quand on passe à côté en entrant sur le terrain, on espère évidemment pouvoir le soulever dans les tribunes 80 minutes plus tard. Donc oui, c’est une blessure. Mais on apprend énormément à chaque fois. On avait appris beaucoup lors de la première (59-3, en 2024 à Marseille). Ça s’est vu lors de la seconde puisqu’on a réussi à pousser jusqu’en prolongation (39-33, en 2025 au Stade de France). En espérant désormais que la troisième année soit la bonne.
Il revient aussi sur la défaite récente contre Toulouse en juin dernier, qu’il regrette vivement. Extrait :
La première, on n’a pas répondu présent. Mais lors de la deuxième, on a été à une brindille d’herbe de toucher le Brennus. C’est très frustrant.
Face à la question du journaliste sur son premier souvenir lié au Brennus, il évoque sans hésiter la finale de 2016 entre le Racing 92 et Toulon à Barcelone. Extrait :
Je ne sais pas pourquoi, mais le premier qui me vient, c’est la finale à Barcelone (en 2016, remportée par le Racing contre Toulon). C’est bien celle-ci où il y a eu un carton rouge (NDLR, à l’encontre de Machenaud dès la 18e minute) ? C’est ça que je retiens. Le Racing s’était « surdéveloppé » sur ce match : il avait tout donné pour gagner. Quand j’y repense aujourd’hui, ça démontre que si tu décides de gagner, si tu mets tous les ingrédients pour, tu peux retourner des montagnes et atteindre ce bouclier.
Pour cette nouvelle saison, il souhaite que l’UBB confirme sa dynamique actuelle. Extrait :
On doit confirmer la saison qu’on vient de réaliser. Ça demandera de la rigueur, du travail, mais surtout de ne jamais baisser d’intensité. Se contenter de notre trophée de champion d’Europe, ça peut être le piège. Mais au contraire, on est très motivé à l’idée de gagner d’autres titres. On va essayer de faire en sorte de se rapprocher le plus possible de ce bouclier pour pouvoir le toucher et le ramener à Bordeaux un jour.
Depuis deux ans, oui, ce sont Toulouse et Bordeaux qui se disputent le titre. Mais on constate que le Top 14 est toujours plus serré. Il faut toujours attendre la dernière journée pour savoir qui sera en barrages ou en demi-finales. Tous les clubs sont déterminés pour le remporter. Ce sera de pire en pire dans les saisons à venir. C’est dans la tête de tous les Bordelais, de tous les joueurs et de tout le staff. On va tout faire pour essayer de décrocher ce bouclier.







