
Pour son premier match à domicile cette saison, l’USAP s’est finalement inclinée face à Bayonne.
Malgré un engagement visible sur le terrain, Franck Azéma, le manager, a déploré le manque de justesse et d’efficacité affiché par son équipe.
« Dans l’exécution, tu n’es pas au niveau »
Le coach catalan a tout d’abord salué l’investissement de ses joueurs lors d’une interview accordée à Midi Olympique :
« Je trouve qu’en termes d’engagement, les mecs se sont envoyés. Dans l’exécution par contre, tu n’es pas au niveau sur la rencontre. Dans la qualité de notre jeu au pied, dans les transmissions, des choses qui te permettent d’avancer et qui sont élémentaires, et même si on revient avant la mi-temps, nous sommes inconstants, comme nos 20 premières minutes où nous avons été pauvres. Pour faire jeu égal avec ces équipes, il te faut exprimer ton tempérament avec le bon dosage. »
« Nous sommes juste faibles dans notre exécution »
Alors que certains parlent déjà d’une « furia catalane » rapidement retombée, Azéma tempère :
« Je pense que les mecs, jusqu’à la dernière seconde, ils n’ont rien lâché. […] Autant la semaine dernière, j’étais d’accord avec les critiques, quand on se fait rouler dessus. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, nous sommes juste faibles dans notre exécution. »
Objectif : Toulouse
Le manager refuse de s’attarder sur les difficultés passées :
« Il faut arrêter avec cela, ce n’est que le premier match de la saison. On peut se dire que demain on joue l’access-match. Moi, ce qui m’intéresse, c’est ce que l’on va produire la semaine prochaine à Toulouse. Et si on n’améliore pas notre rugby, on en prendra 50. »
« Se servir de nos émotions »
Azéma a également reconnu que la défaite face à Montpellier restait dans les esprits :
« Tu traînes cela un peu, et c’est normal. […] Nos émotions il faut s’en servir, mais comment prendre du plaisir aussi. Tu dois provoquer les choses, nous sommes tous frustrés ce soir. »
Un groupe soudé malgré tout
Le coach garde confiance dans la capacité du groupe à relever la tête :
« J’ai confiance en la qualité profonde du vestiaire. Si on n’avait pas cela, on aurait explosé depuis longtemps. Maintenant, des garçons arrivent. Il faut grossir cette confiance et aller chercher des choses. Après on a des ressources, et il faut en faire en sorte de se ressaisir. »







