
Louis Bielle-Biarrey, ailier international français, a récemment répondu aux questions des lecteurs du quotidien Sud-Ouest.
Lors de cet entretien, le joueur de l’Union Bordeaux-Bègles s’est confié sur ses projets professionnels après sa carrière sportive.
Il a d’abord évoqué sa volonté de continuer à étudier parallèlement à son engagement rugbystique.
Il précise que ses parents ont toujours insisté pour qu’il poursuive ses études. Extrait :
« Je suis en deuxième année d’un Bachelor management à KEDGE à Bordeaux : j’ai de la compta, de l’économie, des RH, du management… Lors de mes jours de repos avec l’UBB, je vais en cours pendant quatre heures. C’est à ce rythme que j’avance. Mes parents m’ont toujours mis la pression pour les études. Je n’ai jamais eu de problème de notes, mais je pouvais être dissipé (sourire). La sanction, c’était de me faire sauter les entraînements de rugby (rire). Ils savaient que le rugby ne marcherait pas forcément.
Aujourd’hui, je continue, parce que le rugby me change l’esprit. C’est bien de voir d’autres personnes, ça me fait du bien de m’ouvrir au monde. Et une carrière de rugby ne dure que 15 ou 16 ans au mieux. À 35 ans, grand max, je pense que ce sera fini avec les saisons qu’on dispute désormais. Ce n’est pas facile de se lever plus tôt que les autres mais je me force à y aller même quand je n’ai pas envie. Il s’agit de préparer l’avenir. »
Interrogé sur ses perspectives post-rugbystiques, il confesse ne pas encore avoir de plan défini pour son futur.
En revanche, il tient à garder toutes les options ouvertes. Extrait :
« Honnêtement, je ne sais pas. J’essaie de trouver une voie, mais surtout de ne m’en fermer aucune. C’est pour ça que je poursuis mes études. Si je n’ai pas envie d’être entraîneur, parce que je ne veux plus être dans le rugby, je ne veux pas y être forcé.
Peut-être que des opportunités se présenteront. Je trouve sympa par exemple ce que fait Vincent Clerc (NDLR, l’ancien ailier international) : il est toujours dans le rugby en tant que commentateur à la télé (sur France Télévisions), mais il a aussi ses projets à côté. »







