
Vendredi soir, le RC Vannes s’est incliné dans les dernières secondes face au Stade Montois, sur leur propre terrain.
Ce sont les locaux qui ont décroché la victoire à la 81ème minute, grâce à une pénalité réussie par Willie Du Plessis.
Après la rencontre, Jean-Noël Spitzer, manager de Vannes, s’est confié à Telegramme, exprimant sa profonde frustration.
Il critique particulièrement les prestations de ses joueurs lors de la première mi-temps. Extrait :
Oui, je suis très déçu de l’attitude qu’on a eue sur la première mi-temps. Peut-être pas sur l’entame, mais juste après. Je trouve qu’on n’a pas fait les efforts qu’on voit mais les efforts qui comptent. Les petits efforts de plaquer bas, de se relever vite. Ces petites choses qui font qu’on n’a pas mis notre jeu en place et on a commencé le match en deuxième mi-temps réellement.
Il déplore aussi l’indiscipline dont son équipe a fait preuve. Extrait :
Très pénalisés, encore une fois. On a été dominant en mêlée mais on n’en tire pas davantage parce qu’il y a un nombre incalculable de bras cassés. Donc c’est frustrant puisque tu as un rapport de force et tu ne peux pas l’utiliser. Pour moi, on a été suffisant sur l’entame de match. Je trouve qu’on a bien entamé, on a marqué, ce qui était peut-être le scénario le plus délicat à gérer après. Et voilà, on n’a pas fait ce qu’on sait faire.
Selon lui, les joueurs se sont surestimés face à la rencontre. Extrait :
Oui, je pense qu’inconsciemment, il y avait un peu ça, surtout que tu marques très vite. Tu as une première occasion, puis une deuxième, tu marques. Je pense que ce n’est pas vraiment le bon scénario et après, tu lâches sur les efforts qui comptent. La discipline en premier c’en est un, mais toute cette précision, tu ne peux pas être dominant en mêlée et prendre autant de bras cassés parce qu’un coup c’était le break-foot (le pied frein que le talonneur doit avoir en mêlée), un coup c’est l’introduction, un coup c’est le talonnage. Alors que ton rapport de force est clair et évident et que c’est un match où logiquement, s’il y a des mêlées disputées, l’adversaire se retrouve à 14.
Il considère que ce revers constitue un coup d’arrêt pour son équipe. Extrait :
Oui, comptablement, c’est sûr, mais le championnat ne se joue pas comme ça sur un match où tu sors frustré. C’est surtout sur ta capacité derrière à rebondir que la saison se joue.







