
Le demi d’ouverture de l’Aviron Bayonnais, Joris Segonds, s’est livré à Sud-Ouest au sujet de sa récente expérience avec le XV de France lors de la tournée estivale en Nouvelle-Zélande.
Il décrit ce moment comme une aventure exceptionnelle, notamment en affrontant les All Blacks sur leur propre terrain. Extrait :
« C’était un rêve d’enfant. Mais ce n’est pas parce que j’ai fait deux matchs avec l’équipe de France que j’ai changé. C’est une chance énorme de jouer face aux All Blacks. Quand j’étais gamin, on les supportait rien que par rapport au haka. En plus, j’ai eu la chance de jouer contre Barrett Beauden à deux reprises : en tant que joueur, je le bade. Mais j’étais très heureux de retrouver mon petit cocon à Bayonne et de reprendre cette nouvelle saison. »
Cependant, le joueur confie qu’il a beaucoup réfléchi avant d’accepter l’invitation du sélectionneur Fabien Galthié. Extrait :
« Avoir fait trois semaines en Australie sans jouer avait forcément été frustrant. Mais d’un autre côté, ça m’avait donné envie d’y retourner. Après la tournée en Argentine, où je n’ai pas joué une nouvelle fois, j’ai commencé à me dire « stop, j’aimerais bien profiter des vacances l’été » (sourire). Mine de rien, le championnat est très long.
Du coup, quand j’ai eu le coup de fil pour aller en Nouvelle-Zélande, même si j’étais content, je ne savais pas trop… Je me suis posé beaucoup de questions à l’idée de repartir pour quatre semaines à l’autre bout du monde. J’en ai parlé beaucoup avec ma compagne et ma famille. Ça s’est joué à rien de dire que je n’étais pas prêt à y aller. Mais au final, je ne regrette pas du tout. »
Pour conclure, Joris Segonds reconnaît la forte compétition qui règne à son poste en équipe de France. Extrait :
« Je sais qu’il y a du monde devant. J’ai eu la chance de partir parce que Romain (Ntamack), Matthieu (Jalibert) et Thomas (Ramos) n’étaient pas là. Je suis conscient de leur niveau. J’essaie d’apprendre de ces joueurs, mais je ne changerai pas ma manière de jouer. Je n’aurai jamais la pointe de vitesse de Matthieu. Je ne me prends pas spécialement la tête avec l’équipe de France. »







