
Ce samedi, lors de la deuxième journée du Top 14, Clermont s’est incliné sur le terrain de La Rochelle avec un score de 34 à 16.
À l’issue de la rencontre, dans une interview accordée à L’Équipe, le troisième ligne Lucas Dessaigne a partagé son profond sentiment de frustration.
Selon lui, l’interception de Nolann Le Garrec a été un tournant douloureux pour les Clermontois. Extrait :
“C’est une énorme frustration. Quand on est à cinq mètres de leur ligne, à 13-13, et que Nolann (Le Garrec) intercepte le ballon, on prend un coup sur la tête alors qu’à ce moment-là on y croyait vraiment. Le match aurait été probablement différent si on s’était servi de cette mêlée à cinq mètres de la ligne et qu’on aurait terminé cette séquence avec trois ou sept points. Finalement, eux ont marqué un essai dans la foulée. Puis on a enchaîné les petites erreurs, les cartons. Ça ne pardonne pas dans les dernières minutes et on encaisse deux essais. C’est plié.”
Il déplore également l’indiscipline de son équipe. Extrait :
“Exactement, à ce niveau-là les deux cartons jaunes (Akhaladze 12e, Fourcade 77e), un carton orange (Simmons, 69e) et des petites erreurs de jeu, des touches manquées, tout ça pèse lourd dans la balance alors que, de son côté, La Rochelle a fait moins d’erreurs que nous. Ça se paie sur la fin.”
Il avoue avoir du mal à expliquer ce revers. Extrait :
“Je n’ai pas les mots, peut-être. Encore une fois, à ce niveau-là, ce n’est pas possible de faire des erreurs comme ça. On en est conscient et on va repartir fort à l’entraînement dès lundi pour gommer ça en vue des échéances à venir. Le Top 14 est long. Il va falloir aller chercher des points dès samedi prochain (réception de Pau) et surtout gommer ces erreurs qui nous sont fatales.”
Pour finir, Lucas Dessaigne évoque son retour à la compétition après une absence d’un an. Extrait :
“Le rythme je ne sais pas, mais c’est sûr que je peux faire mieux, notamment sur le déplacement des courses. En tout cas, mentalement je peux vous dire que ça fait du bien (grand sourire). Je ne souhaite à personne de vivre ça. Quand tu es sportif de haut niveau, vivre un an sans jouer, c’est vraiment très long. Je ne suis pas le seul bien sûr. Mais ce n’est pas évident. Ça fait du bien oui mais ça aurait été mieux si on avait gagné…”







