
Après sa victoire 18-13 contre l’Irlande en quart de finale de la Coupe du monde féminine de rugby, l’équipe de France doit désormais gérer des absences majeures avant de défier l’Angleterre en demi-finale.
Axelle Berthoumieu, troisième ligne tricolore, a été suspendue 12 semaines par le comité indépendant chargé d’examiner les actes de jeu déloyal, après avoir été accusée d’avoir blessé l’Irlandaise Aoife Wafer en la mordant durant la rencontre.
Le comité indépendant d’examen du jeu déloyal a justifié la sanction, « la Bordelaise est bien lourdement sanctionnée, de 12 semaines, par le comité indépendant d’examen du jeu déloyal. Elle sera autorisée à faire son retour sur les terrains après le 1er mars 2026 ».
Les images montrant l’incident ont largement circulé sur les réseaux sociaux : on y aperçoit Berthoumieu saisir le bras de Wafer dans un ruck avant de la mordre. L’Irlandaise a immédiatement alerté l’arbitre, mais le TMO n’a pas pu déceler la faute en direct.
Axelle Berthoumieu a reconnu les faits et exprimé ses regrets, « [elle a] exprimé ses remords et s’est excusée auprès de son adversaire après le match ».
La Fédération française de rugby a cependant décidé de faire appel de cette suspension, et la joueuse sera entendue par la commission de discipline le mardi 16 septembre.
Par ailleurs, la co-capitaine Manae Feleu pourrait également être absente pour la suite de la compétition.
Concernant son plaquage dangereux, « [elle] s’est vu proposer une sanction de trois matchs pour un plaquage dangereux, réduits à deux si elle suit le programme proposé par World Rugby ».
La deuxième ligne n’a pas accepté cette décision et sera aussi convoquée devant la commission de discipline.
À ces absences probables s’ajoutent celles de Rose Bernadou et Lina Queyroi, toutes deux sorties du terrain pour suspicion de commotion lors du quart de finale, rendant la mission du staff encore plus complexe.
Les entraîneurs vont devoir réorganiser un groupe profondément remanié pour affronter l’Angleterre samedi après-midi, avec de nombreux cadres indisponibles et une pression accrue sur le plan tactique et physique.







