
François Rivière, président de l’USAP, s’est livré à RMC Sport au sujet des incidents survenus samedi dernier à Aimé-Giral, après la défaite de son équipe face au Racing 92.
Selon lui, le supporter qui est entré sur la pelouse souffre d’un trouble psychiatrique. Extrait :
« Un supporter, qui manifestement fait l’objet d’un petit dérèglement psychiatrique et qui a une absence de discernement, a voulu rentrer sur le terrain. Là où les choses ont très bien fonctionné, c’est qu’en fait, il a escaladé la barrière pour rentrer sur le terrain. Il a immédiatement été ceinturé par le service d’ordre, donc il est resté dans les zones d’en-but, il n’est même pas rentré sur le terrain.
Il a apparemment expliqué à la police que comme il avait vu une bagarre entre les joueurs, il était rentré pour essayer de les séparer. C’est un incident isolé. Ce qui est plus gênant, ce sont les jets de bière qui ont eu lieu dans la foulée, parce que là, c’est une attitude des supporters qui n’est pas acceptable. Tout ça fait vraiment désordre, et raison pour laquelle il est important que je fasse part de beaucoup d’autorités en la matière. »
Le dirigeant évoque un certain épuisement face à ces faits récurrents. Extrait :
« Ce qui me fatigue beaucoup maintenant et qui déclenche un peu de lassitude de ma part, c’est le fait, mine de rien, que ça fait plusieurs incidents à répétition. N’oublions pas cet été qu’il y a eu un incendie de la part de jeunes qui se sont introduits dans le stade. Et il y a pour 500 ou 600.000 euros de dégâts. Ça commence à faire un peu beaucoup. »
Il affirme désormais brandir la volonté de se montrer ferme. Extrait :
« Ce n’est pas l’incident de trop, mais c’est l’incident de plus, ce qui revient à peu près au même. Donc, c’est évident de ce point de vue-là qu’il faut se fâcher. Ma préoccupation principale, ça reste le sportif et le fait qu’on gagne des matchs. C’est vraiment mon problème de préoccupation principal. Mais bon, il faut arrêter les bêtises maintenant. On est là pour bien se comporter, pour bien se tenir. »
Pour terminer, il se déclare peu inquiet quant à une éventuelle sanction. Extrait :
« Au demeurant, j’aurais tendance à dire que sur cet incident-là, le jeune n’est pas rentré sur le terrain, il a été tout de suite ceinturé. Il n’y a eu aucune violence. Il n’y a eu aucun jet de bière, heureusement, sur les joueurs ou sur les arbitres. Donc il n’est pas certain que sur un plan disciplinaire, cet incident-là soit constitutif d’une faute particulière du club. Mais moi, ce qui m’importe, c’est le contexte. C’est ça qui m’inquiète. C’est cette lente détérioration des relations entre le public, les supporters et les équipes, la nôtre ou celle qu’on reçoit. C’est l’ambiance qui me gêne le plus. »







