
Ce samedi à Jean-Bouin, le Stade Français a livré l’une de ses meilleures performances depuis le début de la saison en s’imposant largement face à l’Union Bordeaux-Bègles, tenant du titre européen. La victoire parisienne (28-7) aurait toutefois pu être beaucoup plus nette.
Après la première période, l’écart était déjà conséquent : 18-0 en faveur des joueurs dirigés par Paul Gustard. Malgré cela, plusieurs maladresses ont empêché d’alourdir le score. Louis Carbonel a raté huit tirs au but, et deux essais ont été refusés aux Parisiens.
Si ces différentes opportunités avaient été concrétisées, Paris aurait pu mener de 40 points à la pause, tandis que Bordeaux restait absent du jeu.
Au total, cinq essais du Stade Français n’ont pas été validés sur l’ensemble du match. Deux décisions ont particulièrement suscité des débats : d’une part, la pénalité de Paul Abadie indentifiée comme jouée hors de la zone réglementaire (64e), et d’autre part, l’essai de Yoan Tanga annulé pour un en-avant de Jérémy Ward (65e).
En conférence de presse, Baptiste Pesenti a commenté cet arbitrage en ajoutant, avec une touche d’humour : « Dommage qu’il n’y ait pas eu un arbitrage vidéo. »
Avec ces points additionnels, le score parisien aurait pu dépasser la barre des 60 points, ce qui aurait souligné encore davantage la nette supériorité affichée par les locaux.
Le seul bémol pour le Stade Français reste l’absence de bonus offensif, qui leur semblait pourtant à portée de main.







