
À Clermont, le début de saison de Pita Gus Sowakula attire l’attention… malheureusement pour des motifs peu glorieux.
Lors de la rencontre face au Racing 92, perdue 43-31, le troisième ligne d’origine néo-zélandaise est apparu transparent et a été remplacé dès la pause par le manager Christophe Urios.
Cette décision forte a été explicitement justifiée par le coach de l’ASM dans La Montagne :
« Quand je sors des joueurs à la mi-temps, c’est que les gars ne sont pas bons. »
Le message est limpide : Sowakula, à l’image de Pierre Fouyssac, n’a pas été à la hauteur des attentes. Sa tentative de coup de pied par-dessus à la 34e minute, récupérée par l’adversaire et convertie en essai par Jordan Joseph, illustre bien les difficultés actuelles du joueur.
Les coéquipiers prennent sa défense
Malgré cette maladresse, l’ancien joueur des Chiefs a bénéficié du soutien de ses coéquipiers.
Thomas Ceyte a notamment voulu relativiser cet incident :
« Le Racing s’est nourri de nos erreurs. Pita tente ce coup de pied… Il fait une claquette, on marque, et c’est l’essai de l’année. Et on dit de lui que c’est un facteur X. Je ne veux pas le blâmer pour cela. »
Un soutien précieux, même s’il ne peut cacher les difficultés que rencontre Sowakula depuis le coup d’envoi de la saison.
Une performance en nette baisse
Déjà lors du match à La Rochelle, une passe interceptée par le joueur avait offert un essai de 80 mètres aux locaux alors que Clermont semblait dominer.
Depuis, Sowakula accumule les erreurs : plaquages manqués en défense, passes défaillantes en attaque, ballons trop souvent perdus. Des failles inhabituelles pour celui qui était l’un des piliers de l’équipe la saison dernière.
Après quatre journées, difficile de retrouver le joueur dynamique et inspiré d’antan.
Pour Christophe Urios, redonner confiance à son troisième ligne est devenu une priorité, car l’ASM aura besoin d’un Sowakula au meilleur de sa forme pour espérer être compétitive dans ce Top 14.







