
La décision est tombée mercredi soir : des amendes substantielles et la suspension d’Aimé-Giral pour un match ferme, complétée par une autre avec sursis, à la suite des incidents observés lors de la réception du Racing 92.
Des mesures que François Rivière, président de l’USAP, qualifie de « excessives ».
Dans une interview approfondie accordée à Midi Olympique, il dénonce une sanction injustifiée et affirme son intention de défendre avec force son club.
Dès le début de son entretien, François Rivière manifeste son étonnement. Extrait :
« Écoutez, j’en suis objectivement tout à fait choqué, car je crois cette décision excessivement sévère. Mes collaborateurs avaient, ce mercredi matin, plaidé auprès de la Commission la réaction rapide et immédiate du club face aux quelques petits débordements qu’il y a eu, et qu’on ne nie pas, lors du dernier match. Même si je rappelle qu’il n’y a eu aucune violence. »
Il souligne par ailleurs les actions engagées dès le week-end suivant. Extrait :
« J’ai, entre autres, expliqué que le pesage serait fermé à la billetterie spontanée au prochain match, ce qui est déjà une première amende de 30 000 ou 40 000 euros, que le club s’auto-inflige, puisqu’on fera moins de recettes. Et puis, on a mis en place avec les Penyes toute une politique pour rappeler quelles étaient les règles élémentaires du rugby. »
Le dirigeant s’inquiète également des répercussions sur l’image du club. Extrait :
« Effectivement, je le crains. Soyons sérieux, je vois et j’entends ce qui se passe dans tous les stades où je me rends. Il n’y a bien évidemment pas eu des jets de gobelets, des insultes et autres comportements nocifs qu’à Aimé-Giral. […] Donc oui, je pense qu’il y a un contexte et je crains qu’il y ait eu une volonté de faire une sorte d’exemple avec l’Usap. »
Pour conclure, François Rivière adresse un message déterminé. Extrait :
« Il y a eu un comportement de quelques spectateurs qui n’est pas acceptable. […] Et malgré ça, il y a une volonté de nous mettre la tête sous l’eau. Dites-vous bien une chose : vous savez, mon cœur s’est arrêté trois fois quand j’ai eu mon accident il y a neuf ans. Et trois fois, les secours l’ont remis en route. Donc ce n’est pas ça qui va arrêter mon cœur. Je me battrai. Si on veut mettre le club dans le coma, dites-vous que je connais malheureusement ces situations. Et on va continuer à vivre pour le club, pour le public et pour Perpignan. »







