
La sentence est tombée mercredi soir : amendes financières et suspension d’Aimé-Giral pour un match ferme (et un autre avec sursis) après les incidents survenus lors de la réception du Racing 92.
Des sanctions que le président de l’USAP, François Rivière, juge d’une sévérité « excessive ».
Dans un long entretien accordé à Midi Olympique, il dénonce un traitement injuste et promet de se battre pour défendre son club.
Le président défend également l’élan populaire autour du club. Extrait :
« J’ai mis dix ans à remplir ce stade Aimé-Giral. Dans l’histoire du club, même quand l’Usap a été championne de France en 2009, jamais Aimé-Giral n’a été à guichets fermés pendant vingt matchs d’affilée comme c’est le cas depuis un an et demi. Alors, peut-être que ça suscite certaines jalousies. Mais moi, je ne peux pas accepter de casser cette dynamique. »
En pleine tempête, François Rivière demande aux supporters de ne pas céder à la colère. Extrait :
« Bien évidemment, j’appelle au calme. Il n’est pas question que samedi, on ait un public de supporters qui se laisse aller à une forme de rancœur ou d’aigreur qui pourrait là aussi entraîner des comportements qui ne sont pas bons. »







