À tout juste 19 ans, Esteban Gonzalez s’apprête à vivre sa première titularisation en Top 14, samedi à Chaban-Delmas, où il mènera le jeu du LOU face à l’UBB.
Arrivé à Lyon en 2022, le demi de mêlée biterrois a gravi les échelons sans brûler les étapes, jusqu’à s’installer dans le groupe pro depuis l’été. Confiance du staff, excitation maîtrisée et plan de progression clair : le jeune numéro 9 pose les bases.
Le jeune joueur du LOU Rugby s’est confié via Le Progrès.
Il savoure de pouvoir débuter ce match contre l’UBB :
« Quand j’ai vu mon nom inscrit sur le tableau, j’ai ressenti de la fierté. Bien sûr, je bénéficie de la blessure de Baptiste Couilloud. Mais je suis honoré que le staff m’offre une chance de débuter en championnat, qui plus est à Bordeaux. Ça veut dire que les entraîneurs ont confiance en moi. »
Avant ce baptême du feu, Gonzalez cultive le calme et s’appuie sur l’accompagnement rapproché de ses coaches pour apprivoiser l’enjeu :
« Je n’ai pas l’habitude de me prendre la tête avant un match. J’essaie de gérer au mieux mes émotions et mon stress. Je ressens plus d’excitation que de pression. Ça monte petit à petit. AB (Zondagh) et Lionel (Beauxis) me parlent beaucoup depuis le début de la semaine pour me préparer à ce match. Je me sens prêt à relever le challenge. »
Le parcours est méthodique : jeunes, premières touches en Coupe d’Europe et en Top 14, puis intégration pleine au quotidien des pros :
« Elle est linéaire. J’ai d’abord joué avec les équipes de jeunes. La saison passée, j’ai franchi une étape en commençant à m’entraîner avec les pros. J’ai fait quelques apparitions en Challenge Cup (1 titularisation, 1 entrée en jeu) et en Top 14 (3 entrées en jeu). Depuis l’été, je fais partie du groupe du LOU. Je m’entraîne au quotidien avec l’équipe et, samedi, je vais pouvoir matcher dès le coup d’envoi. »
Sur le plan technique comme stratégique, le demi de mêlée connaît ses priorités tout en revendiquant son identité de joueur dynamique :
« Je continue à travailler ma passe et la lecture du jeu, sans perdre pour autant mon dynamisme. J’ai sans doute besoin de gagner en maturité pour encore mieux gérer les temps forts et les temps faibles de l’équipe. Il me tarde de me confronter au plus haut niveau. »
À Bordeaux, Esteban Gonzalez entrera « dès le coup d’envoi » dans une nouvelle dimension. Une première qui en dit long sur la confiance lyonnaise et sur la trajectoire d’un jeune meneur déjà très clair sur ses intentions.
